Grèves chez Amazon
Solidaires (CM)
Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes saluent l’action des travailleurs et travailleuses d’Amazon ; plusieurs actions, dans différents pays, montrent la résistance face à ce patronat de choc. Dans des conditions difficiles, les salarié·es d’Amazon à travers le monde luttent collectivement, pour leurs conditions de travail, leurs salaires, leurs droits collectifs… Ils et elles s’organisent syndicalement pour être plus efficaces. Notre rôle est de faire connaître leurs luttes, de les soutenir, de les aider dans la construction d’une coordination internationale des travailleuses et travailleurs d’Amazon où ils et elles décident de leurs actions.
En Allemagne, 1500 grévistes ont agi ensemble, les 13 et 14 octobre, dans les entrepôts de Bad Hersfeld, Werne, Koblenz, Leipzig et Rheinberg. Les revendication portaient sur les salaires et la convention collective.
En Italie, sur le site Amazon de Brandizzo (près de Turin) les travailleuses et travailleurs de la société sous-traitante ICTS (sécurité et contrôles des accès) ont arrêté le travail durant 24 heures, avec piquet de grève et distribution de tracts. Les revendications portaient sur les salaires, le taux horaire étant bloqué autour de 6-7 euros bruts de l'heure, avec des négociations salariales au point mort, l'accord collectif ayant expiré depuis 2013.
Aux Etats-Unis, la direction d’Amazon prépare la fermeture définitive de l' entrepôt DCH1 de Chicago. Le 30 septembre, des salarié·es précaires ont été soumis à un chantage : être transféré à un poste avec un horaire allant de 1h20 à 11h50, ou être licencié le 6 décembre. Le collectif Amazonians United demande une transparence totale concernant les postes disponibles sur les autres sites, le droit pour tous et toutes de conserver le même horaire de travail qu'avant et divers autres aménagements du temps de travail. Par ailleurs, dans la nuit du 1er au 2 octobre, plusieurs dizaines de salarié·es de l’entrepôt de Shakopee (Minneesota) ont quitté le travail et se sont rassemblé·es, afin de protester contre le licenciement d’un collègue accusé de ne pas respecter son objectif de taux productivité et son temps de pause.
En Allemagne, 1500 grévistes ont agi ensemble, les 13 et 14 octobre, dans les entrepôts de Bad Hersfeld, Werne, Koblenz, Leipzig et Rheinberg. Les revendication portaient sur les salaires et la convention collective.
En Italie, sur le site Amazon de Brandizzo (près de Turin) les travailleuses et travailleurs de la société sous-traitante ICTS (sécurité et contrôles des accès) ont arrêté le travail durant 24 heures, avec piquet de grève et distribution de tracts. Les revendications portaient sur les salaires, le taux horaire étant bloqué autour de 6-7 euros bruts de l'heure, avec des négociations salariales au point mort, l'accord collectif ayant expiré depuis 2013.
Aux Etats-Unis, la direction d’Amazon prépare la fermeture définitive de l' entrepôt DCH1 de Chicago. Le 30 septembre, des salarié·es précaires ont été soumis à un chantage : être transféré à un poste avec un horaire allant de 1h20 à 11h50, ou être licencié le 6 décembre. Le collectif Amazonians United demande une transparence totale concernant les postes disponibles sur les autres sites, le droit pour tous et toutes de conserver le même horaire de travail qu'avant et divers autres aménagements du temps de travail. Par ailleurs, dans la nuit du 1er au 2 octobre, plusieurs dizaines de salarié·es de l’entrepôt de Shakopee (Minneesota) ont quitté le travail et se sont rassemblé·es, afin de protester contre le licenciement d’un collègue accusé de ne pas respecter son objectif de taux productivité et son temps de pause.