Iran : soutien à Reza Sahabi
Quelques jours avant le 1er mai, Reza Shahabi et sa famille ont été victimes des harcèlements phtisiques et menace de mort. Ci-dessous la traduction de la lettre de Shahabi, adressée aux autorités iraniennes. A propos de Reza Sahabi https://www.l
Solidaires (CM)
Bonjour;
Moi, Reza Shahabi, ouvrier licencié de la Compagnie de bus de Téhéran (Vahed), en tant que membre du syndicat de cette entreprise depuis 2005, je suis engagé à défendre les droits des travailleurs de l'entreprise, droits reconnus par la législation du pays. J'ai été pourtant incarcéré à plusieurs reprises pour avoir exercé ces activités légitimes. Étant licencié en 2010 à la suite de mon arrestation au lieu du travail, je suis toujours privé de l'emploi.
Malheureusement, ces derniers temps, moi et ma famille sommes confrontés aux menaces de mort. Depuis quelque temps déjà, une personne inconnue envoie des messages menaçants à moi et à ma femme via WhatsApp et SMS avec deux numéros différents. Au début, considérant ces menaces comme une nuisance banale, je ne m'en souciais pas, jusqu'à il y a deux jours, quand cette personne a envoyé quelques messages à ma femme menaçant de la tuer, de tuer moi et nos enfants. À la suite de ces menaces téléphoniques, deux motocyclistes ont agressé et intimidé ma nièce dans la rue hier soir, et alors que ma nièce était en état de choc les a entendu dire: "Nous avons dit à ton oncle qu'il paierait un lourd tribut. Pour l'instant on te laisse tranquille, mais tu dois lui dire de renoncer à ses activités et engagements, faut de quoi nous arrêterons ses enfants et le battrons tel qu'il ne soit plus reconnaissable."
Ma famille et moi sommes très préoccupés par cette situation. Je ne connais aucun de ces individus contre lequel déposer une plainte formelle pour menaces, harcèlement et violence, et j'ai peur qu'à tout moment ma vie et celle des membres de ma famille soient atteintes. Compte tenu de la gravité de ces menaces répétitives, en tant que travailleur et citoyen, je m'attends à ce que le pouvoir judiciaire et les services d'ordre et de sécurité prennent les mesures adéquates pour éloigner ces menaces de nous.
Reza Shahabi
Téhéran
28 avril 2021
Moi, Reza Shahabi, ouvrier licencié de la Compagnie de bus de Téhéran (Vahed), en tant que membre du syndicat de cette entreprise depuis 2005, je suis engagé à défendre les droits des travailleurs de l'entreprise, droits reconnus par la législation du pays. J'ai été pourtant incarcéré à plusieurs reprises pour avoir exercé ces activités légitimes. Étant licencié en 2010 à la suite de mon arrestation au lieu du travail, je suis toujours privé de l'emploi.
Malheureusement, ces derniers temps, moi et ma famille sommes confrontés aux menaces de mort. Depuis quelque temps déjà, une personne inconnue envoie des messages menaçants à moi et à ma femme via WhatsApp et SMS avec deux numéros différents. Au début, considérant ces menaces comme une nuisance banale, je ne m'en souciais pas, jusqu'à il y a deux jours, quand cette personne a envoyé quelques messages à ma femme menaçant de la tuer, de tuer moi et nos enfants. À la suite de ces menaces téléphoniques, deux motocyclistes ont agressé et intimidé ma nièce dans la rue hier soir, et alors que ma nièce était en état de choc les a entendu dire: "Nous avons dit à ton oncle qu'il paierait un lourd tribut. Pour l'instant on te laisse tranquille, mais tu dois lui dire de renoncer à ses activités et engagements, faut de quoi nous arrêterons ses enfants et le battrons tel qu'il ne soit plus reconnaissable."
Ma famille et moi sommes très préoccupés par cette situation. Je ne connais aucun de ces individus contre lequel déposer une plainte formelle pour menaces, harcèlement et violence, et j'ai peur qu'à tout moment ma vie et celle des membres de ma famille soient atteintes. Compte tenu de la gravité de ces menaces répétitives, en tant que travailleur et citoyen, je m'attends à ce que le pouvoir judiciaire et les services d'ordre et de sécurité prennent les mesures adéquates pour éloigner ces menaces de nous.
Reza Shahabi
Téhéran
28 avril 2021