Iran : les mineurs d’Asseminoun ont manifesté dans les rues de la ville de Manoojan
------------------------ Dernières informations : Après la manifestation du 20 mai 2021, une réunion s’est tenue en présence du patron, de responsables du ministère du travail, du préfet, du commandant des Pasdaran (gardiens de la révolution islamiqu
Solidaires (CM)
La mine de chromite d’Asseminoun est située près de la ville de Manoojan (environ 15000 habitant.es) située elle-même dans l’Ostan (province) du Kerman. La ville est située à 1369 kilomètres au sud de Téhéran, la capitale iranienne. La mine appartient à un grand patron qui s’appelle Alimohammadi, lequel possède des mines un peu partout en Iran. Il y a 1200 ouvriers dans la mine. Le patron a décidé de la fermer et de licencier les mineurs. Il veut filialiser la mine et forcer les ouvriers à signer de nouveaux contrats avec les sous-traitants. Un mineur affirme que chaque jour de 20 à 25 camions sortent de la mine. Elle est donc productive.
Les ouvriers ont commencé les actions depuis quatre jours, pour exiger leur réintégration mais aussi le paiement des arriérés de salaire.
Etant donné qu’ils ont été mis au chômage par la fermeture de la mine, ils ne pouvaient pas faire grève. Ils ont donc opté pour d’autres formes de protestations, entre autres le barrage de la route de transit internationale de Kahnooj à Bandar (port) Abbas. Cela a mis en colère le préfet de l’ostan du Kerman qui a demandé l’arrêt immédiat de cette action, complètement illégale selon lui.
Les ouvriers ont manifesté plusieurs fois dans la ville de Manoojan.
Le 20 mai, les membres de leur famille et des habitant.es de la ville les accompagnaient par solidarité. Dans une interview accordée à une radio à l’extérieur du pays, un habitant de Manoojan a décrit en détail l’arrivée de nombreuses forces anti-émeutes les plus dures, connues sous le nom de Now-Poo. Le grand patron d’Asseminoun a d’étroites relations avec les Pasdaran (gardiens de la révolution islamique) dont on estime qu’au moins le tiers de toute l’économie iranienne est entre leurs mains.
Les mineurs d’Asseminoun n’ont pas le droit de s’organiser et de se syndiquer librement. Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes font connaître leur action et apportent leur soutien.
Les ouvriers ont commencé les actions depuis quatre jours, pour exiger leur réintégration mais aussi le paiement des arriérés de salaire.
Etant donné qu’ils ont été mis au chômage par la fermeture de la mine, ils ne pouvaient pas faire grève. Ils ont donc opté pour d’autres formes de protestations, entre autres le barrage de la route de transit internationale de Kahnooj à Bandar (port) Abbas. Cela a mis en colère le préfet de l’ostan du Kerman qui a demandé l’arrêt immédiat de cette action, complètement illégale selon lui.
Les ouvriers ont manifesté plusieurs fois dans la ville de Manoojan.
Le 20 mai, les membres de leur famille et des habitant.es de la ville les accompagnaient par solidarité. Dans une interview accordée à une radio à l’extérieur du pays, un habitant de Manoojan a décrit en détail l’arrivée de nombreuses forces anti-émeutes les plus dures, connues sous le nom de Now-Poo. Le grand patron d’Asseminoun a d’étroites relations avec les Pasdaran (gardiens de la révolution islamique) dont on estime qu’au moins le tiers de toute l’économie iranienne est entre leurs mains.
Les mineurs d’Asseminoun n’ont pas le droit de s’organiser et de se syndiquer librement. Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes font connaître leur action et apportent leur soutien.