Iran : grève massive dans l’industrie pétrolière
Solidaires (CM)
En Iran, l’industrie du pétrole est éclatée à travers de nombreuses entreprises sous-traitantes. L’absence de tout contrat ou les contrats précaires sont la règle. Les ouvriers sont exploités. Depuis le 19 juin, une grève massive a lieu. 70 entreprises sont touchées par le mouvement.
Trois revendications sont mises en avant :
-* La fin du système de sous-traitance et l’embauche de tous les travailleurs et travailleuses avec des contrats au régime dit «officiel ».
-* L’augmentation des salaires à l’équivalent de 400 euros par mois.
-* Une organisation du temps de travail sur la base de 20 jours de travail puis 10 jours de repos. Nombre d’emplois sont dans le sud du pays, où il fait souvent dans les 50 degrés ou sur des plateformes offshores, loin de leur famille.
Le dimanche 27 juin, des ouvriers du site Assaluyeh ont occupés les cantines auxquelles ils ne pouvaient accéder depuis trois jours. Leur réserve d’eau potable est sur le point de s’épuiser. Les conditions d’hébergement sont scandaleuses : 10 ouvriers dans une seule pièce de 20 mètres carrés et à même le sol, 3 toilettes et douches pour 400 personnes… Et dans ces conditions, les ouvriers travaillent de 6 heures à 19 heures, avec seulement une pause d’une heure.
Un des enjeux pour les grévistes est d’empêcher que les patrons ne puissent pas briser la grève en faisant appel à des chômeurs pour faire le travail.
Le 30 juin, les « officiels » vont se joindre au mouvement.
Trois revendications sont mises en avant :
-* La fin du système de sous-traitance et l’embauche de tous les travailleurs et travailleuses avec des contrats au régime dit «officiel ».
-* L’augmentation des salaires à l’équivalent de 400 euros par mois.
-* Une organisation du temps de travail sur la base de 20 jours de travail puis 10 jours de repos. Nombre d’emplois sont dans le sud du pays, où il fait souvent dans les 50 degrés ou sur des plateformes offshores, loin de leur famille.
Le dimanche 27 juin, des ouvriers du site Assaluyeh ont occupés les cantines auxquelles ils ne pouvaient accéder depuis trois jours. Leur réserve d’eau potable est sur le point de s’épuiser. Les conditions d’hébergement sont scandaleuses : 10 ouvriers dans une seule pièce de 20 mètres carrés et à même le sol, 3 toilettes et douches pour 400 personnes… Et dans ces conditions, les ouvriers travaillent de 6 heures à 19 heures, avec seulement une pause d’une heure.
Un des enjeux pour les grévistes est d’empêcher que les patrons ne puissent pas briser la grève en faisant appel à des chômeurs pour faire le travail.
Le 30 juin, les « officiels » vont se joindre au mouvement.