Iran : répression contre les enseignant?es et leurs organisations
Solidaires (CM)
Les luttes d’instituteurs?trices et d’enseignant?es ont continué ces derniers mois pour des revendications telles que : augmentation des salaires, égalisation des pensions de retraite, opposition à la privatisation de l’enseignement national et libération des enseignants emprisonnés. Des rassemblements ont été organisés le 14 octobre dans quelque 50 villes du pays.
Les instituteurs?trices et enseignant?es ont exprimé leur colère du fait que les forces de sécurité et l’appareil judiciaire envoient collègues en prison. Les personnes suivantes sont actuellement en prison : Mesdames Zeynab Hamrang, Nahid Fathalian, Maasoumeh Askar et Messieurs Esmaïl Abdi, Mohammad-Hossein Sepehri, Hashem Khastar, Mohammad-Reza Ramazanzadeh, Hossein Hassankhani, Yaaghoub Yazdani, Gholamreza Kondazi, Nosrat Beheshti, Mehdi Fathi, Hodjatollah Rafii et Mohammad Arkian. Aziz Ghassemzadeh, le porte-parole du Centre syndical des instituteurs du Guilan, a été arrêté le 26/09/2021 puis libéré sous caution le 11/10/2021.
Les forces de sécurité arrêtent des enseignant?es afin de faire peur aux autres et pour qu’ils et elles abandonnent leurs revendications. Mohammad Habibi a été violemment arrêté au cours d’un rassemblement pacifique d’enseignant?es, en mai 2018. Le juge Ahmadzadeh l’a condamné à 7 ans et demi de prison pour « association et commission d’actes contre la sécurité nationale ». Il a été condamné à 18 mois de prison supplémentaire et 74 coups de fouet, 2 ans d’interdiction de militantisme et de sortie du pays sous un autre chef d’accusation : « perturbation de l’ordre public ». Mohammad Habibi a été libéré le 10 novembre 2020 après presque 3 ans d’emprisonnement. La commission disciplinaire du ministère de l’éducation nationale vient de lui signifier sa radiation à vie.
La radiation de Mohammad Habibi est une petite partie de la répression du mouvement enseignant. Les campagnes de collègues et les campagnes internationales ont aidé sa libération avant terme.
Nous condamnons la répression des militant?es syndicaux de l’enseignement d’Iran et exigeons la libération immédiate de toutes les enseignantes et tous les enseignants en prison en Iran ainsi que l’annulation de la radiation de Mohammad Habibi.
Les instituteurs?trices et enseignant?es ont exprimé leur colère du fait que les forces de sécurité et l’appareil judiciaire envoient collègues en prison. Les personnes suivantes sont actuellement en prison : Mesdames Zeynab Hamrang, Nahid Fathalian, Maasoumeh Askar et Messieurs Esmaïl Abdi, Mohammad-Hossein Sepehri, Hashem Khastar, Mohammad-Reza Ramazanzadeh, Hossein Hassankhani, Yaaghoub Yazdani, Gholamreza Kondazi, Nosrat Beheshti, Mehdi Fathi, Hodjatollah Rafii et Mohammad Arkian. Aziz Ghassemzadeh, le porte-parole du Centre syndical des instituteurs du Guilan, a été arrêté le 26/09/2021 puis libéré sous caution le 11/10/2021.
Les forces de sécurité arrêtent des enseignant?es afin de faire peur aux autres et pour qu’ils et elles abandonnent leurs revendications. Mohammad Habibi a été violemment arrêté au cours d’un rassemblement pacifique d’enseignant?es, en mai 2018. Le juge Ahmadzadeh l’a condamné à 7 ans et demi de prison pour « association et commission d’actes contre la sécurité nationale ». Il a été condamné à 18 mois de prison supplémentaire et 74 coups de fouet, 2 ans d’interdiction de militantisme et de sortie du pays sous un autre chef d’accusation : « perturbation de l’ordre public ». Mohammad Habibi a été libéré le 10 novembre 2020 après presque 3 ans d’emprisonnement. La commission disciplinaire du ministère de l’éducation nationale vient de lui signifier sa radiation à vie.
La radiation de Mohammad Habibi est une petite partie de la répression du mouvement enseignant. Les campagnes de collègues et les campagnes internationales ont aidé sa libération avant terme.
Nous condamnons la répression des militant?es syndicaux de l’enseignement d’Iran et exigeons la libération immédiate de toutes les enseignantes et tous les enseignants en prison en Iran ainsi que l’annulation de la radiation de Mohammad Habibi.