Birmanie : le syndicat des étudiant·es du Myanmar s'inquiète des prisonnier·es torturé·es
Solidaires (CM)
Le syndicat All Burma Federation of Student Unions (ABFSU) a exprimé son inquiétude pour les prisonnier·es qui ont été brutalement battu·e·s et placé·es en isolement dans la prison d'Insein à Yangon pour avoir participé à la grève silencieuse nationale la semaine dernière.
Vendredi dernier, la Birmanie a observé une grève silencieuse pour marquer la Journée internationale des droits de l'homme. Les prisonnier·es politiques d'Insein se sont joint·es à la grève, tandis que d'autres personnes sont restés chez eux-elles en signe d'opposition au régime militaire.
Les avocat·es représentant les étudiant·es détenu·es ont déclaré avoir vu des ecchymoses sur leurs clients lors de leurs récentes audiences à l'intérieur de la prison.
«J'ai vu de vilaines ecchymoses sur un détenu placé à l'isolement pour avoir participé à la grève. Les [détenu·es] ont dit qu'ils et elles étaient surtout frappé·es dans le dos», a déclaré un avocat.
Les jeunes militant·es, qui étaient détenu·es séparément à Insein, ont principalement participé à la grève silencieuse. Environ 89 prisonnier·es et détenu·es politiques, dont le vice-président de l'ABFSU, Ko Wai Yan Phyo Moe, le vice-président du syndicat des étudiant·es de l'université d'éducation de Yangon, Ko Zaw Htet Naing, et le membre de syndicat des étudiant·es de l'université de Yangon, Ko Lay Pyay Soe Moe, ont été battus et maintenus en isolement dans la prison principale.
Selon le syndicat d'étudiants, certains détenu·es ont perdu connaissance pendant leurs passages à tabac. Ils et elles se sont vu refuser tout traitement médical, ont été placé·es à l'isolement et leurs familles n'ont pas été autorisées à leur rendre visite.
«Nous avons entendu dire il y a quelques mois que le régime militaire violait leurs droits et les torturait souvent. Les droits des détenu·es sont régulièrement violé·es», a déclaré Ko Nan Lin, un ancien membre du syndicat étudiant.
Ko Bo Kyi, du groupe de défense des droits de l'Association d'assistance aux prisonnier·es politiques, a déclaré que les conditions de détention se sont détériorées sous la junte. Selon lui, les autorités pénitentiaires infligent des châtiments extrajudiciaires et obligent les détenu·es à commettre des actes qui portent atteinte à la dignité humaine. Elles torturent les détenu·es par rancune, violent le droit international et leur soutirent de l'argent, a-t-il affirmé.
«Les gardiens de prison pratiquent la torture avec enthousiasme. Les conditions sont pires sous le régime militaire. Les gardiens seront tenus responsables à l'avenir», a déclaré Ko Bo Kyi.
Le régime a modifié la loi pour réprimer le mouvement anti-régime. En juin, il a remplacé le personnel d'Insein, y compris les gardiens civils, par du personnel militaire. Les restrictions et les violations des droits ont augmenté à Insein depuis le remplacement des gardiens civils par des militaires, ont déclaré les détenu·es à leurs avocats. De nombreux prisonnier·es politiques, dont Ko Zaw Htet Naing, ont été placé·es à l'isolement en juillet après avoir organisé une manifestation contre le régime militaire.
«Les gardiens de prison violent les droits et torturent les prisonnier·es. Il y a beaucoup de pots-de-vin. L'impunité est totale. Nous le condamnons», a déclaré Ko Nan Lin. Le syndicat étudiant a demandé que les détenu·es battu·es reçoivent un traitement médical et que tous les prisonnier·es politiques soient libéré·es sans condition.
Vendredi dernier, la Birmanie a observé une grève silencieuse pour marquer la Journée internationale des droits de l'homme. Les prisonnier·es politiques d'Insein se sont joint·es à la grève, tandis que d'autres personnes sont restés chez eux-elles en signe d'opposition au régime militaire.
Les avocat·es représentant les étudiant·es détenu·es ont déclaré avoir vu des ecchymoses sur leurs clients lors de leurs récentes audiences à l'intérieur de la prison.
«J'ai vu de vilaines ecchymoses sur un détenu placé à l'isolement pour avoir participé à la grève. Les [détenu·es] ont dit qu'ils et elles étaient surtout frappé·es dans le dos», a déclaré un avocat.
Les jeunes militant·es, qui étaient détenu·es séparément à Insein, ont principalement participé à la grève silencieuse. Environ 89 prisonnier·es et détenu·es politiques, dont le vice-président de l'ABFSU, Ko Wai Yan Phyo Moe, le vice-président du syndicat des étudiant·es de l'université d'éducation de Yangon, Ko Zaw Htet Naing, et le membre de syndicat des étudiant·es de l'université de Yangon, Ko Lay Pyay Soe Moe, ont été battus et maintenus en isolement dans la prison principale.
Selon le syndicat d'étudiants, certains détenu·es ont perdu connaissance pendant leurs passages à tabac. Ils et elles se sont vu refuser tout traitement médical, ont été placé·es à l'isolement et leurs familles n'ont pas été autorisées à leur rendre visite.
«Nous avons entendu dire il y a quelques mois que le régime militaire violait leurs droits et les torturait souvent. Les droits des détenu·es sont régulièrement violé·es», a déclaré Ko Nan Lin, un ancien membre du syndicat étudiant.
Ko Bo Kyi, du groupe de défense des droits de l'Association d'assistance aux prisonnier·es politiques, a déclaré que les conditions de détention se sont détériorées sous la junte. Selon lui, les autorités pénitentiaires infligent des châtiments extrajudiciaires et obligent les détenu·es à commettre des actes qui portent atteinte à la dignité humaine. Elles torturent les détenu·es par rancune, violent le droit international et leur soutirent de l'argent, a-t-il affirmé.
«Les gardiens de prison pratiquent la torture avec enthousiasme. Les conditions sont pires sous le régime militaire. Les gardiens seront tenus responsables à l'avenir», a déclaré Ko Bo Kyi.
Le régime a modifié la loi pour réprimer le mouvement anti-régime. En juin, il a remplacé le personnel d'Insein, y compris les gardiens civils, par du personnel militaire. Les restrictions et les violations des droits ont augmenté à Insein depuis le remplacement des gardiens civils par des militaires, ont déclaré les détenu·es à leurs avocats. De nombreux prisonnier·es politiques, dont Ko Zaw Htet Naing, ont été placé·es à l'isolement en juillet après avoir organisé une manifestation contre le régime militaire.
«Les gardiens de prison violent les droits et torturent les prisonnier·es. Il y a beaucoup de pots-de-vin. L'impunité est totale. Nous le condamnons», a déclaré Ko Nan Lin. Le syndicat étudiant a demandé que les détenu·es battu·es reçoivent un traitement médical et que tous les prisonnier·es politiques soient libéré·es sans condition.