28 décembre : un grand nombre d'enseignant·es retraité·es se sont rassemblé·es à Téhéran et dans d'autres villes
Solidaires (CM)
À 10 heures aujourd'hui, 28 décembre, un grand nombre d'enseignant·es retraité·es se sont rassemblé·es pour soutenir leurs revendications et demander l'égalisation des salaires et leur augmentation au-dessus du seuil de pauvreté de 12 millions/mois de tomans conformément à un appel annoncé précédemment. Les enseignant·es de Téhéran et de la province d'Alborz se sont rassemblé·es devant le parlement islamique et dans d'autres villes. Le Conseil de coordination des centres culturels avait également soutenu l'appel et appelé tous les enseignant·es employé·es et retraité·es à participer aux rassemblements. Ce jour-là, de nombreux enseignant·es de Téhéran et d'Alborz se sont rassemblés devant le Parlement islamique, ont scandé des chants, ont prononcé des discours, ont insisté sur leurs revendications et leurs problèmes et ont fermement condamné les politiques du régime à l’égard des enseignant·es et du problème de leurs salaires. Selon les rapports jusqu'à présent, les enseignant·es se sont rassemblés dans des villes comme Téhéran, Qazvin, Hamedan, Sanandaj, Qorveh, Zanjan, Ardabil, Qom, Sari, Shiraz, Shahrekord, Kermanshah et Isfahan et ont insisté sur leurs revendications.
À Téhéran, une grande foule d'enseignant·es a scandé et chanté l'hymne de « l'ami de l'école » qui est un hymne de protestation, et l'une des femmes retraitées a prononcé son acte d'accusation contre le gouvernement, en disant : «Si nous voulons nous venger de vous, nous le ferons comme depuis le premier jour de la révolution jusqu'à maintenant. Maintenant, c'est à votre tour d'être détruit». Puis elle a crié : «Honte à Qalibaf (le président conservateur du parlement), quittez le parlement», et la foule l'a accompagnée avec des applaudissements et des chants puisants. A Sanandaj également, un grand nombre d'enseignant·es ont participé au rassemblement et ont insisté sur la libération immédiate des enseignant·es emprisonnés avec le slogan «les enseignant·es emprisonnés doivent être libéré·es».
Ce jour-là, parallèlement auxrassemblements des enseignant·es retraité·es et employé·es, les travailleur·euses et employé·es des télécommunications des zones rurales se sont également réuni·es pour protester contre le faible niveau des salaires et la discrimination dans les paiements entre les employés de Téhéran et des zones rurales.
Les slogans de protestation des enseignant·es ce jour-là étaient : «Autorités indécentes ! Démissionnez ! Démission !», «L'enseignant se lève pour éliminer la discrimination», «L'enseignant doit être libéré de prison», «La mise en œuvre de la péréquation est notre droit inaliénable», «Les promesses suffisent, notre assiette est vide», «Un détournement de fonds en moins, nos difficultés seront résolues», «Nos ventres sont vides, votre situation est excellente», «Péréquation, pas de tricherie», «Honte à Ghalibaf ! quittez le parlement», «L'enseignant est réveillé, et déteste la discrimination», «Retraité·es ! criez, criez », « Nous avons entendu beaucoup de promesses, nous n'avons vu aucune justice » et « la hausse des prix, l'inflation c’est la misère du peuple.»
Dans une résolution adoptée à l'occasion de leurs rassemblements ce jour-là, les retraité·es ont protesté contre les politiques du gouvernement et du parlement concernant leur situation et ont mis en avant leurs revendications immédiates. Par exemple, dans cette résolution, les enseignant·es retraité·es, tout en protestant contre la propagande du gouvernement selon laquelle l'augmentation des salaires des retraité·es et des enseignant·es est inflationniste, ont déclaré leur soutien à l'augmentation des salaires de toutes les sections de la société et de tous les travailleur·euses au-dessus du seuil de pauvreté.
Une autre partie importante de la résolution insiste sur la libération inconditionnelle des enseignant·es et des travailleur·euses emprisonné·es. D'autres demandes des enseignant·es retraité·es dans cette résolution comprennent : la mise en œuvre complète de la loi de péréquation, la mise en œuvre complète du projet de classement du personnel éducatif conformément à la loi, l'élimination de toute discrimination dans les paiements et les injustices une fois pour toutes, la mise en œuvre des paiements des salaires des enseignant·es universitaires.
En fin de compte, les enseignant·es ont souligné dans leur résolution l'unité entre les enseignant·es retraité·es et employé·es et l'absence de partialité des factions au pouvoir, et ont lancé un ultimatum : si leurs demandes ne sont pas satisfaites, ils et elles considèrent la poursuite des protestations comme leur droit inaliénable. Dans leurs rassemblements de protestation, les retraité·es ont réclamé à plusieurs reprises des salaires plus élevés que les 12 millions de tomans par mois qui constituent le seuil de pauvreté, des soins médicaux et une éducation gratuits pour tous, le droit au logement, et la fin de la criminalisation des luttes, des détournements de fonds et des vols.
À Téhéran, une grande foule d'enseignant·es a scandé et chanté l'hymne de « l'ami de l'école » qui est un hymne de protestation, et l'une des femmes retraitées a prononcé son acte d'accusation contre le gouvernement, en disant : «Si nous voulons nous venger de vous, nous le ferons comme depuis le premier jour de la révolution jusqu'à maintenant. Maintenant, c'est à votre tour d'être détruit». Puis elle a crié : «Honte à Qalibaf (le président conservateur du parlement), quittez le parlement», et la foule l'a accompagnée avec des applaudissements et des chants puisants. A Sanandaj également, un grand nombre d'enseignant·es ont participé au rassemblement et ont insisté sur la libération immédiate des enseignant·es emprisonnés avec le slogan «les enseignant·es emprisonnés doivent être libéré·es».
Ce jour-là, parallèlement auxrassemblements des enseignant·es retraité·es et employé·es, les travailleur·euses et employé·es des télécommunications des zones rurales se sont également réuni·es pour protester contre le faible niveau des salaires et la discrimination dans les paiements entre les employés de Téhéran et des zones rurales.
Les slogans de protestation des enseignant·es ce jour-là étaient : «Autorités indécentes ! Démissionnez ! Démission !», «L'enseignant se lève pour éliminer la discrimination», «L'enseignant doit être libéré de prison», «La mise en œuvre de la péréquation est notre droit inaliénable», «Les promesses suffisent, notre assiette est vide», «Un détournement de fonds en moins, nos difficultés seront résolues», «Nos ventres sont vides, votre situation est excellente», «Péréquation, pas de tricherie», «Honte à Ghalibaf ! quittez le parlement», «L'enseignant est réveillé, et déteste la discrimination», «Retraité·es ! criez, criez », « Nous avons entendu beaucoup de promesses, nous n'avons vu aucune justice » et « la hausse des prix, l'inflation c’est la misère du peuple.»
Dans une résolution adoptée à l'occasion de leurs rassemblements ce jour-là, les retraité·es ont protesté contre les politiques du gouvernement et du parlement concernant leur situation et ont mis en avant leurs revendications immédiates. Par exemple, dans cette résolution, les enseignant·es retraité·es, tout en protestant contre la propagande du gouvernement selon laquelle l'augmentation des salaires des retraité·es et des enseignant·es est inflationniste, ont déclaré leur soutien à l'augmentation des salaires de toutes les sections de la société et de tous les travailleur·euses au-dessus du seuil de pauvreté.
Une autre partie importante de la résolution insiste sur la libération inconditionnelle des enseignant·es et des travailleur·euses emprisonné·es. D'autres demandes des enseignant·es retraité·es dans cette résolution comprennent : la mise en œuvre complète de la loi de péréquation, la mise en œuvre complète du projet de classement du personnel éducatif conformément à la loi, l'élimination de toute discrimination dans les paiements et les injustices une fois pour toutes, la mise en œuvre des paiements des salaires des enseignant·es universitaires.
En fin de compte, les enseignant·es ont souligné dans leur résolution l'unité entre les enseignant·es retraité·es et employé·es et l'absence de partialité des factions au pouvoir, et ont lancé un ultimatum : si leurs demandes ne sont pas satisfaites, ils et elles considèrent la poursuite des protestations comme leur droit inaliénable. Dans leurs rassemblements de protestation, les retraité·es ont réclamé à plusieurs reprises des salaires plus élevés que les 12 millions de tomans par mois qui constituent le seuil de pauvreté, des soins médicaux et une éducation gratuits pour tous, le droit au logement, et la fin de la criminalisation des luttes, des détournements de fonds et des vols.