En Pologne, en France et ailleurs, le syndicalisme combat l’extrême droite !
Déclaration commune Solidaires OZZ-IP à propos de la situation à la frontière polonaise et de la collusion entre Solidarnosc et le parti d'extrème droite Rassemblement national.
Solidaires (CM)
Ce qui se passe à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie est effroyable. Des milliers de personnes migrantes - femmes, hommes et enfants – sont prises en otage par les gouvernements de ces deux pays et plus largement les gouvernements de l’Union européenne. L’exil choisi par ces personnes n’est jamais un choix de complaisance. Il répond à une urgence vitale ; les insupportables inégalités sociales entre diverses zones de la planète, les guerres, l’extrême misère due à l’exploitation capitaliste qui a besoin du colonialisme et des régimes liberticides, sont parmi les raisons.
Le pouvoir biélorusse joue de manière ignoble avec la vie des migrants et des migrantes pour défendre ses seuls intérêts, qui sont opposés à ceux des milliers de personnes coincées à la frontière. Mais le pouvoir polonais ne se soucie pas plus des personnes humaines parquées à la frontière. En tant que syndicalistes, nous défendons le droit de toutes et tous à choisir l’endroit où il/elle veut vivre sur terre. Cela se complète de luttes pour l’égalité des droits. Nous agissons aussi pour combattre la misère qui touche une part importante de la planète.
Tout cela est à l’opposé de l’action de l’extrême droite. C’est pourquoi, nous condamnons avec force la collusion entre le syndicat Solidarnosc et le Rassemblement national. Le syndicat polonais donne la parole dans sa presse à la présidente du parti politique français et appuie celle-ci dans le rejet des personnes migrantes et le soutien aux actions armées menées par le pouvoir polonais.
Bien sûr, c’est une honte. Mais il ne s’agit pas de s’en tenir à des jugements moraux. Le fascisme, le racisme ne sont pas des « idées », ce sont des crimes contre l’humanité dont il faut combattre l’émergence, partout et toujours.
Nos organisations syndicales, Ogólnopolski Zwi?zek Zawodowy Inicjatywa Pracownicza et Union syndicale Solidaires, dénoncent le choix fait par Solidarnosc, soutiennent les actions menées pour la défense de toutes les travailleuses et les travailleurs quel que soit leur nationalité, appellent à renforcer la défense des droits des personnes migrantes, soulignent que la misère, les guerres, la répression, l’exploitation sous tous ses formes sont source de la grande majorité des migrations. L’action syndicale internationale est une des réponses à cette situation ; c’est ce que nos deux organisations entendent continuer à mener, notamment à travers le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, qui tiendra sa quatrième rencontre internationale en avril 2022 à Dijon (France).
Le pouvoir biélorusse joue de manière ignoble avec la vie des migrants et des migrantes pour défendre ses seuls intérêts, qui sont opposés à ceux des milliers de personnes coincées à la frontière. Mais le pouvoir polonais ne se soucie pas plus des personnes humaines parquées à la frontière. En tant que syndicalistes, nous défendons le droit de toutes et tous à choisir l’endroit où il/elle veut vivre sur terre. Cela se complète de luttes pour l’égalité des droits. Nous agissons aussi pour combattre la misère qui touche une part importante de la planète.
Tout cela est à l’opposé de l’action de l’extrême droite. C’est pourquoi, nous condamnons avec force la collusion entre le syndicat Solidarnosc et le Rassemblement national. Le syndicat polonais donne la parole dans sa presse à la présidente du parti politique français et appuie celle-ci dans le rejet des personnes migrantes et le soutien aux actions armées menées par le pouvoir polonais.
Bien sûr, c’est une honte. Mais il ne s’agit pas de s’en tenir à des jugements moraux. Le fascisme, le racisme ne sont pas des « idées », ce sont des crimes contre l’humanité dont il faut combattre l’émergence, partout et toujours.
Nos organisations syndicales, Ogólnopolski Zwi?zek Zawodowy Inicjatywa Pracownicza et Union syndicale Solidaires, dénoncent le choix fait par Solidarnosc, soutiennent les actions menées pour la défense de toutes les travailleuses et les travailleurs quel que soit leur nationalité, appellent à renforcer la défense des droits des personnes migrantes, soulignent que la misère, les guerres, la répression, l’exploitation sous tous ses formes sont source de la grande majorité des migrations. L’action syndicale internationale est une des réponses à cette situation ; c’est ce que nos deux organisations entendent continuer à mener, notamment à travers le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, qui tiendra sa quatrième rencontre internationale en avril 2022 à Dijon (France).