13 janvier, grève du personnel enseignant… en Iran
Solidaires (CM)
Les enseignant?es ont organisé une nouvelle journée de grève et de rassemblements en Iran, le 13 janvier. C’est la cinquième journée, après les sit-in des 10,11et 12 et la grève du 23 décembre 2021. Les principales revendications restent les mêmes :
• Augmentation des salaires ;
• Libération des enseignants emprisonnés ;
• Satisfaction des exigences sur la Sécurité sociale et le système des retraites ;
• Fin des exclusions dans l’éducation nationale ;
• Arrêt de la privatisation de l’éducation et école gratuite et de qualité pour toutes et tous.
Le Conseil des associations syndicales des enseignant?es d’Iran a publié plusieurs informations, photos et vidéos tout au long de la journée. Les enseignant?es ont organisé des rassemblements devant l’administration de l’éducation nationale dans au moins 80 villes. Les forces de police ont été plus nombreuses dans des villes comme Téhéran, Chiraz et Ispahan. Elles ont arrêté des enseignants à Ispahan, Chiraz, Ahwaz et Bouchehr. La plupart ont été libérés en fin de soirée. Le Conseil a annoncé que Hamid Reza Golzarian, arrêté le 13 janvier, n’a été libéré que ce samedi 15 janvier.
Les forces de police ont fortement perturbé des rassemblements de sorte que les enseignant?es de Qom n’ont même pas pu lire la résolution commune de cette journée d’action. Les enseignant?es ont exigé la libération de leurs collègues comme Esmaïl Abdi et Mehdi Fat’hi par exemple dans le rassemblement de Téhéran qui s’est fait devant le Madjles (le parlement). Ils et elles ont dénoncé la répression, à travers plusieurs rassemblements, en demandant la libération des prisonniers ou en scandant : « La plume vaincra l’arme ».
Des syndicats d’ enseignant?es de France et du Canada ont envoyé des messages de solidarité au mouvement de leurs collègues en Iran.
• Augmentation des salaires ;
• Libération des enseignants emprisonnés ;
• Satisfaction des exigences sur la Sécurité sociale et le système des retraites ;
• Fin des exclusions dans l’éducation nationale ;
• Arrêt de la privatisation de l’éducation et école gratuite et de qualité pour toutes et tous.
Le Conseil des associations syndicales des enseignant?es d’Iran a publié plusieurs informations, photos et vidéos tout au long de la journée. Les enseignant?es ont organisé des rassemblements devant l’administration de l’éducation nationale dans au moins 80 villes. Les forces de police ont été plus nombreuses dans des villes comme Téhéran, Chiraz et Ispahan. Elles ont arrêté des enseignants à Ispahan, Chiraz, Ahwaz et Bouchehr. La plupart ont été libérés en fin de soirée. Le Conseil a annoncé que Hamid Reza Golzarian, arrêté le 13 janvier, n’a été libéré que ce samedi 15 janvier.
Les forces de police ont fortement perturbé des rassemblements de sorte que les enseignant?es de Qom n’ont même pas pu lire la résolution commune de cette journée d’action. Les enseignant?es ont exigé la libération de leurs collègues comme Esmaïl Abdi et Mehdi Fat’hi par exemple dans le rassemblement de Téhéran qui s’est fait devant le Madjles (le parlement). Ils et elles ont dénoncé la répression, à travers plusieurs rassemblements, en demandant la libération des prisonniers ou en scandant : « La plume vaincra l’arme ».
Des syndicats d’ enseignant?es de France et du Canada ont envoyé des messages de solidarité au mouvement de leurs collègues en Iran.