L'enseignant et militant kurde Mokhtar Asadi arrêté, sans dout détenu à la prison d'Evin à Téhéran
Mokhtar Asadi, membre éminent du syndicat des enseignants du Kurdistan, a été arrêté par les autorités iraniennes le 19 août après une descente à son domicile de Sanandaj (Sine). Il aurait été transféré à la prison d'Evin à Téhéran et a entamé une grève de la faim pour protester contre sa détention, soulignant la répression croissante des militants civils au Kurdistan iranien.
Dans le cadre d'une répression continue de l'activisme civil au Kurdistan iranien (Rojhilat), la République islamique d'Iran a arrêté Mokhtar Asadi, un enseignant kurde bien connu et membre d'un syndicat. Asadi, qui participe activement au Syndicat des enseignants d'Iran et du Kurdistan, a été arrêté le 19 août et aurait été transféré à la prison d'Evin à Téhéran, où il a entamé une grève de la faim en signe de protestation.
Selon le Réseau des droits de l'homme du Kurdistan (KHRN) et d'autres sources crédibles, les forces de sécurité iraniennes ont effectué une descente au domicile d'Asadi à Sanandaj (Sine) tôt dimanche matin. La descente, effectuée en l'absence d'Asadi et sans mandat, a causé une grande détresse à sa famille, les agents ayant saccagé la maison et laissé sa femme et ses enfants dans la peur.
À la suite de cette perquisition, Asadi a été convoqué par la cyberpolice (FATA) par le biais d'un appel téléphonique, ce qui a conduit à son arrestation le lundi. Le Conseil de coordination des organisations syndicales d'Iran, par l'intermédiaire de son canal Telegram, a suggéré qu'Asadi pourrait avoir été transféré à la prison d'Evin à Téhéran, où il a depuis entamé une grève de la faim.
Asadi est une personnalité éminente du syndicat des enseignants du Kurdistan et est titulaire d'une maîtrise en sociologie de l'université de Téhéran.
Il a été pris pour cible à plusieurs reprises par les autorités en raison de sa défense des droits des enseignants et des libertés civiles. En 2010, il a été arrêté lors d'une vague de répression nationale contre les militants syndicaux et détenu pendant 66 jours à la prison d'Evin avant d'être libéré sous caution. Il a ensuite été condamné à un an de prison pour « propagande contre le régime ».