Nouvelles manifestations des enseignant·es en Iran
Solidaires (CM)
Le samedi 19 février, les enseignant·es de tout l'Iran ont une nouvelle fois manifesté contre les bas salaires. Dans des dizaines de villes, ils et elles ont organisé des rassemblements pour protester contre l'absence de progrès dans la mise en œuvre des dispositions du système de classification des emplois des enseignant·es, notamment l'augmentation de leur salaire à 80 % de celui des professeurs d'université.
Cette manifestation faisait suite à une série de manifestations d'enseignant·es et d'éducateur·trices, notamment le 31 janvier et le 23 décembre 2021.
Les services regionanaux de l'éducation de plusieurs villes ont une fois de plus été le théâtre de manifestations d'enseignant·es exigeant la pleine application de la loi sur le système de classification des enseignant·es, qui égalisera et améliorera le salaire des enseignant·es et des éducateur·trices. Parmi les autres revendications figuraient la libération des enseignant·es emprisonnés et l'éducation gratuite pour tous les enfants (comme le garantit l'article 30 de la Constitution de la République islamique d'Iran).
À Yasuj, dans le sud-ouest de l'Iran, les enseignant·es avaient même une grande bannière avec le slogan suivant : "Raisi, Ghalibaf, c'est le dernier message/ Le mouvement des enseignant·es est prêt pour l'insurrection."[Raisi, président de la république, Ghalibaf, président du parlement]
Au cours d’affrontements avec les forces de sécurité, la police et les agents en civil à Karaj, au moins 15 personnes ont été arrêtées.
Cette manifestation faisait suite à une série de manifestations d'enseignant·es et d'éducateur·trices, notamment le 31 janvier et le 23 décembre 2021.
Les services regionanaux de l'éducation de plusieurs villes ont une fois de plus été le théâtre de manifestations d'enseignant·es exigeant la pleine application de la loi sur le système de classification des enseignant·es, qui égalisera et améliorera le salaire des enseignant·es et des éducateur·trices. Parmi les autres revendications figuraient la libération des enseignant·es emprisonnés et l'éducation gratuite pour tous les enfants (comme le garantit l'article 30 de la Constitution de la République islamique d'Iran).
À Yasuj, dans le sud-ouest de l'Iran, les enseignant·es avaient même une grande bannière avec le slogan suivant : "Raisi, Ghalibaf, c'est le dernier message/ Le mouvement des enseignant·es est prêt pour l'insurrection."[Raisi, président de la république, Ghalibaf, président du parlement]
Au cours d’affrontements avec les forces de sécurité, la police et les agents en civil à Karaj, au moins 15 personnes ont été arrêtées.