Chine : liberté pour les défenseurs des droits des travailleurs et des travailleuses !
Le gouvernement chinois interdit les syndicats. Dans des conditions très difficiles, malgré une violente répression, des mouvements de grèves ont régulièrement lieu et des travailleurs et des travailleuses s’organisent.
Solidaires (CM)
Le gouvernement chinois interdit les syndicats. Dans des conditions très difficiles, malgré une violente répression, des mouvements de grèves ont régulièrement lieu et des travailleurs et des travailleuses s’organisent.
Ils et elles le font notamment à travers des associations, des centres de défense des droits, des organisations non gouvernementales, …
L’Etat chinois vient d’arrêter une quinzaine de ces militant-es de la région de Canton, qui ne font que défendre les droits des travailleurs et des travailleuses … des droits déjà bien faibles dans ce pays et pourtant régulièrement bafoués !
-* Parmi la quinzaine de militant-es arrêtés, se trouve Zeng Feiyang, directeur du Centre Panyu qui vient en aide aux travailleurs et travailleuses migrants. Cette association fournit une aide juridique gratuite et fait pression sur les patrons d'usines quand ceux-ci ne versent pas les salaires ou les primes dues aux ouvriers.
-* C’est aussi le cas de l'association Nanfeiyan, qui défend les victimes d'accidents du travail. Son responsable, He Xiaobo, fait aussi partie des militants arrêtés.
-* Zhu Xiaomei, ancienne ouvrière chez Hitachi, a été licenciée pour avoir mené une grève réclamant la hausse des salaires en 2013. Depuis, elle milite dans ces associations, et vient aussi d'être interpellée.
-* Ces arrestations font suite à des actes de vandalisme envers les locaux des associations de défense des travailleurs et des travailleuses, à des menaces envers celles et ceux qui y travaillent.
Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes exigent la libération des personnes arrêtées et soutiennent l’exigence du droit à la liberté syndical, en Chine comme dans tous les pays du monde !
Ils et elles le font notamment à travers des associations, des centres de défense des droits, des organisations non gouvernementales, …
L’Etat chinois vient d’arrêter une quinzaine de ces militant-es de la région de Canton, qui ne font que défendre les droits des travailleurs et des travailleuses … des droits déjà bien faibles dans ce pays et pourtant régulièrement bafoués !
-* Parmi la quinzaine de militant-es arrêtés, se trouve Zeng Feiyang, directeur du Centre Panyu qui vient en aide aux travailleurs et travailleuses migrants. Cette association fournit une aide juridique gratuite et fait pression sur les patrons d'usines quand ceux-ci ne versent pas les salaires ou les primes dues aux ouvriers.
-* C’est aussi le cas de l'association Nanfeiyan, qui défend les victimes d'accidents du travail. Son responsable, He Xiaobo, fait aussi partie des militants arrêtés.
-* Zhu Xiaomei, ancienne ouvrière chez Hitachi, a été licenciée pour avoir mené une grève réclamant la hausse des salaires en 2013. Depuis, elle milite dans ces associations, et vient aussi d'être interpellée.
-* Ces arrestations font suite à des actes de vandalisme envers les locaux des associations de défense des travailleurs et des travailleuses, à des menaces envers celles et ceux qui y travaillent.
Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes exigent la libération des personnes arrêtées et soutiennent l’exigence du droit à la liberté syndical, en Chine comme dans tous les pays du monde !