420. 76 jours de grève de la faim : le pouvoir turc les jette en prison !
Solidaires (CM)
Nuriye Gülmen et Semih Özakça sont en grève de la faim depuis 76 jours. Nuriye et Semih font partie des milliers de fonctionnaires que le pouvoir turc a licenciés ces derniers mois. Par cette action assumée publiquement, ils réclament l’annulation de leur licenciement et de celui de tous leurs collègues.
Etat de guerre contre la population kurde, attaques renouvelées contre la presse encore libre, emprisonnement de journalistes, libertés syndicales bafouées, arrestations de syndicalistes, violences policières contre celles et ceux qui ne se soumettent pas… le régime dictatorial d’Erdogan cumule les atteintes aux libertés et aux droits humains.
Au-delà de faibles remarques de forme exprimées par quelques uns, les gouvernements des autres pays s’en accommodent fort bien ; à commencer par ceux de l’Union européenne, qui persistent à légitimer ce régime, en échange de son lamentable rôle dans la répression envers les populations migrantes.
76 jours de grève de la faim ! C’est déjà un drame ! Mais comme toutes les résistances, celle de Semith et Nurize dérange les oppresseurs. La police les violemment arrêtés, et après un « procès » expéditif, ils sont maintenant emprisonnés, accusés « d’être membre d’organisation terroriste et armée » [DHKP-C]. Aucune preuve, si tant qu’appartenir à une organisation politique soit répréhensible, n’a été apporté, le dossier est vide… Mais la justice est aux ordres du pouvoir turc.
Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes réaffirment leur solidarité avec les syndicalistes ede Turquie et plus largement avec toutes celles, tous ceux qui luttent contre la dictature d’Erdogan.
Etat de guerre contre la population kurde, attaques renouvelées contre la presse encore libre, emprisonnement de journalistes, libertés syndicales bafouées, arrestations de syndicalistes, violences policières contre celles et ceux qui ne se soumettent pas… le régime dictatorial d’Erdogan cumule les atteintes aux libertés et aux droits humains.
Au-delà de faibles remarques de forme exprimées par quelques uns, les gouvernements des autres pays s’en accommodent fort bien ; à commencer par ceux de l’Union européenne, qui persistent à légitimer ce régime, en échange de son lamentable rôle dans la répression envers les populations migrantes.
76 jours de grève de la faim ! C’est déjà un drame ! Mais comme toutes les résistances, celle de Semith et Nurize dérange les oppresseurs. La police les violemment arrêtés, et après un « procès » expéditif, ils sont maintenant emprisonnés, accusés « d’être membre d’organisation terroriste et armée » [DHKP-C]. Aucune preuve, si tant qu’appartenir à une organisation politique soit répréhensible, n’a été apporté, le dossier est vide… Mais la justice est aux ordres du pouvoir turc.
Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes réaffirment leur solidarité avec les syndicalistes ede Turquie et plus largement avec toutes celles, tous ceux qui luttent contre la dictature d’Erdogan.