170. ITALIA | Non aux licenciements! Solidarité avec la lutte des travailleurs d'Alitalia
CSP-Conlutas
Campagne internationale en solidarité avec la lutte des travailleurs d'Alitalia!
Primi firmatari internazionali:
Rete Sindacale Internazionale di Solidarietà e di Lotta
Csp Conlutas - Brasile
Union Syndicale Solidaires – Francia
Sindacato del trasporto aereo Sud Arién – Francia
Comissone dei lavoratori Groundforce – Portogallo
Co.Bas – Spagna
Sindacato dei lavoratori delle poste (PPSWU) – Palestina
Confederazione della classe lavoratrice (CCT) – Paraguay
Sindacato lavoratori chimici USTRIAL – Colombia
Assemblea dei delegati del settore educativo (ADE) – Colombia
Organizzazione democratica dei lavoratori dei trasporti (ODR) – Marocco
Associazione sindacale del settore educativo di Medellin – Colombia
Unione dei lavoratori della canna da zucchero (UTC) – Repubblica domenicana
Alternativa Sindacale dei Lavoratori (AST) – Spagna
SOS Handling – Portogallo
Sindacato indipendente dei lavoratori (IWGB) – Gran Bretagna
End Austerity Old Swan against cuts – Gran Bretagna
Non aux licenciements
Défendons le droit de grève!
Depuis quelques mois, les travailleurs d'Alitalia mènent un dur combat contre un plan de réduction des effectifs et de vente de l'entreprise, un plan soutenu par le gouvernement et les actionnaires, qui prévoit la suppression de milliers d'emplois, des réductions de salaire et une charge de travail accrue.
Ce plan est également soutenu par les principales confédérations syndicales: CGIL, CISL et UIL.
Les syndicats de base ont organisé – à partir de CUB Trasporti (Confédération Unitaire de Base, section Transport) – six grèves et de grandes manifestations de protestation à l'aéroport de Fiumicino à Rome, demandant la nationalisation et la relance de l'entreprise. Les grèves ont eu une très forte adhésion avec l'annulation de centaines de vols.
L'entreprise et les syndicats ont tenté d'utiliser le chantage, proposant aux travailleurs d'Alitalia un référendum pour approuver 1800 licenciements et des réductions de salaire. Au cours de cette consultation, même le gouvernement est intervenu publiquement en faveur du OUI, par le biais du premier ministre Gentiloni. Le OUI était soutenu par tous les médias de presse et de télévision, menaçant avec la liquidation de l'entreprise dans le cas de la victoire du NON.
CUB Trasporti a créé, ensemble avec AirCrewCommittee, un Comité du NON, avec une indication claire de voter NON. Et le NON a gagné, en obtenant 67% des voix parmi les travailleurs, contre les instructions du gouvernement et de CGIL, CISL et UIL.
En dépit de la victoire du NON, et malgré le succès des grèves, Alitalia continue de toute façon à appliquer son plan de réduction des effectifs, avec l'accord tacite du gouvernement et des syndicats bureaucratiques. L'entreprise a activé la «mise à pied» (une mesure par laquelle les travailleurs ne peuvent pas travailler et leur salaire est réduit) pour environ 1400 travailleurs, dont certains militants syndicaux de CUB Trasporti.
En outre, après le succès de la grève générale du 16 juin (une grève générale de tous les transports et de la logistique, lancée par les travailleurs d'Alitalia et reprise par de nombreux syndicats de base), le gouvernement, soutenu par les syndicats bureaucratiques, a annoncé des mesures visant à restreindre le droit grève dans les transports (un droit qui, en Italie, a déjà beaucoup de restrictions).
Nous, organisations et militants syndicaux:
- rejetons le plan de réduction des effectifs et de vente d'Alitalia avec des milliers de licenciements!
- rejetons les tentatives du gouvernement et de la bureaucratie syndicale de limiter le droit de grève!
- exigeons que soit respectée la volonté de la majorité des travailleurs qui, lors du referendum, ont rejeté le plan de restructuration, de licenciements, de baisse de salaires!
- manifestons notre solidarité avec le syndicat CUB Transporti qui organise les grèves contre les attaques du gouvernement et de la compagnie!
Pour adhérer, veuillez envoyer un courriel à solidarity.alitalia@libero.it
Primi firmatari internazionali:
Rete Sindacale Internazionale di Solidarietà e di Lotta
Csp Conlutas - Brasile
Union Syndicale Solidaires – Francia
Sindacato del trasporto aereo Sud Arién – Francia
Comissone dei lavoratori Groundforce – Portogallo
Co.Bas – Spagna
Sindacato dei lavoratori delle poste (PPSWU) – Palestina
Confederazione della classe lavoratrice (CCT) – Paraguay
Sindacato lavoratori chimici USTRIAL – Colombia
Assemblea dei delegati del settore educativo (ADE) – Colombia
Organizzazione democratica dei lavoratori dei trasporti (ODR) – Marocco
Associazione sindacale del settore educativo di Medellin – Colombia
Unione dei lavoratori della canna da zucchero (UTC) – Repubblica domenicana
Alternativa Sindacale dei Lavoratori (AST) – Spagna
SOS Handling – Portogallo
Sindacato indipendente dei lavoratori (IWGB) – Gran Bretagna
End Austerity Old Swan against cuts – Gran Bretagna
Non aux licenciements
Défendons le droit de grève!
Depuis quelques mois, les travailleurs d'Alitalia mènent un dur combat contre un plan de réduction des effectifs et de vente de l'entreprise, un plan soutenu par le gouvernement et les actionnaires, qui prévoit la suppression de milliers d'emplois, des réductions de salaire et une charge de travail accrue.
Ce plan est également soutenu par les principales confédérations syndicales: CGIL, CISL et UIL.
Les syndicats de base ont organisé – à partir de CUB Trasporti (Confédération Unitaire de Base, section Transport) – six grèves et de grandes manifestations de protestation à l'aéroport de Fiumicino à Rome, demandant la nationalisation et la relance de l'entreprise. Les grèves ont eu une très forte adhésion avec l'annulation de centaines de vols.
L'entreprise et les syndicats ont tenté d'utiliser le chantage, proposant aux travailleurs d'Alitalia un référendum pour approuver 1800 licenciements et des réductions de salaire. Au cours de cette consultation, même le gouvernement est intervenu publiquement en faveur du OUI, par le biais du premier ministre Gentiloni. Le OUI était soutenu par tous les médias de presse et de télévision, menaçant avec la liquidation de l'entreprise dans le cas de la victoire du NON.
CUB Trasporti a créé, ensemble avec AirCrewCommittee, un Comité du NON, avec une indication claire de voter NON. Et le NON a gagné, en obtenant 67% des voix parmi les travailleurs, contre les instructions du gouvernement et de CGIL, CISL et UIL.
En dépit de la victoire du NON, et malgré le succès des grèves, Alitalia continue de toute façon à appliquer son plan de réduction des effectifs, avec l'accord tacite du gouvernement et des syndicats bureaucratiques. L'entreprise a activé la «mise à pied» (une mesure par laquelle les travailleurs ne peuvent pas travailler et leur salaire est réduit) pour environ 1400 travailleurs, dont certains militants syndicaux de CUB Trasporti.
En outre, après le succès de la grève générale du 16 juin (une grève générale de tous les transports et de la logistique, lancée par les travailleurs d'Alitalia et reprise par de nombreux syndicats de base), le gouvernement, soutenu par les syndicats bureaucratiques, a annoncé des mesures visant à restreindre le droit grève dans les transports (un droit qui, en Italie, a déjà beaucoup de restrictions).
Nous, organisations et militants syndicaux:
- rejetons le plan de réduction des effectifs et de vente d'Alitalia avec des milliers de licenciements!
- rejetons les tentatives du gouvernement et de la bureaucratie syndicale de limiter le droit de grève!
- exigeons que soit respectée la volonté de la majorité des travailleurs qui, lors du referendum, ont rejeté le plan de restructuration, de licenciements, de baisse de salaires!
- manifestons notre solidarité avec le syndicat CUB Transporti qui organise les grèves contre les attaques du gouvernement et de la compagnie!
Pour adhérer, veuillez envoyer un courriel à solidarity.alitalia@libero.it