Solidarité avec les syndicats égyptiens indépendants
Solidaires (CM)
Dans la foulée de la révolution de janvier 2011, près d'un millier de syndicats indépendants de l'Etat s'étaient crées. Un risque sérieux existe aujourd'hui de revenir à la situation en vigueur avant 2011 : celle où n'existait qu'une centrale unique officielle qui n'était qu'un simple prolongement de l'appareil d'Etat au sein du monde du travail.
Une première étape en ce sens a été franchie avec la promulgation d'une nouvelle loi sur les syndicats en décembre 2017. Les conditions exigées pour qu'un syndicat indépendant se voit reconnaitre une existence légale ont été en effet considérablement durcies, et l'essentiel des syndicats indépendants ne les réunissent pas.
Une seconde étape est à l'ordre du jour avec l'organisation d'élections syndicales les 23 et 31 mai, les premières depuis 12 ans. S'ils sont déclarés hors-la-loi les syndicats indépendants se voient refuser le droit de présenter des candidatEs.
L'exemple du syndicat de Telecom Egypt est révélateur. Il lui a en effet été exigé de mettre de toute urgence son organisation en conformité avec les dispositions de la nouvelle loi, puis de déposer un dossier d'agrément auprès du Ministère du travail. Le ministère a refusé de prendre en compte ce dossier jusqu'à la veille de la date limite prévue, puis l'a rejeté sans raison, ne laissant plus d'autre choix que d'attaquer cette décision devant les tribunaux.
Raison de plus pour répondre positivement aux appels à la solidarité émanant des syndicalistes de Telecom Egypt, membres du Réseau international de solidarité et de lutte. Avec eux, nous exigeons qu'un terme soit mis à la politique de liquidation du syndicalisme indépendant menée par le pouvoir égyptien.
Une première étape en ce sens a été franchie avec la promulgation d'une nouvelle loi sur les syndicats en décembre 2017. Les conditions exigées pour qu'un syndicat indépendant se voit reconnaitre une existence légale ont été en effet considérablement durcies, et l'essentiel des syndicats indépendants ne les réunissent pas.
Une seconde étape est à l'ordre du jour avec l'organisation d'élections syndicales les 23 et 31 mai, les premières depuis 12 ans. S'ils sont déclarés hors-la-loi les syndicats indépendants se voient refuser le droit de présenter des candidatEs.
L'exemple du syndicat de Telecom Egypt est révélateur. Il lui a en effet été exigé de mettre de toute urgence son organisation en conformité avec les dispositions de la nouvelle loi, puis de déposer un dossier d'agrément auprès du Ministère du travail. Le ministère a refusé de prendre en compte ce dossier jusqu'à la veille de la date limite prévue, puis l'a rejeté sans raison, ne laissant plus d'autre choix que d'attaquer cette décision devant les tribunaux.
Raison de plus pour répondre positivement aux appels à la solidarité émanant des syndicalistes de Telecom Egypt, membres du Réseau international de solidarité et de lutte. Avec eux, nous exigeons qu'un terme soit mis à la politique de liquidation du syndicalisme indépendant menée par le pouvoir égyptien.