La situation au Nicaragua est extrêmement préoccupante
Solidaires (CM)
Le 18 avril 2018 marque le début de la crise politique au Nicaragua. Aujourd’hui, le régime autoritaire Ortega-Murillo qui bafoue les droits humains est toujours en place. La répression a provoqué, selon les sources, entre 350 et plus de 400 morts, plus de 700 personnes séquestrées, des milliers d’autres blessées ou affectées par la crise, et des centaines de prisonniers politiques […]
Si la crise politique a véritablement commencé en avril dernier, les revendications des différents secteurs de la population nicaraguayenne sont antérieures […]
En réponse, le gouvernement a toujours utilisé la même recette : la répression. Systématiquement bloquées par la police (voire l’armée), les « caravanes paysannes » ne sont jamais parvenues à la capitale, Managua. Déjà en 2013, les étudiants et les retraités avaient été violemment attaqués lors de protestations contre une première réforme de la sécurité sociale ; scénario qui s’est reproduit en avril 2018. Quelques jours avant, les manifestations contre l’incapacité l’inefficacité du gouvernement à contrôler un incendie dans la réserve d’Indio Maíz, dans le sud-est du pays, ont été réprimées. C’est face à cette escalade de la violence que, à partir du 18 avril, ces secteurs sociaux se sont mis d’accord pour constituer un front uni contre le gouvernement d’Ortega et sa politique. Depuis lors, la répression s’est intensifiée, sous plusieurs formes […]
Depuis, le gouvernement a franchi plusieurs étapes dans l’escalade de la répression. La première phase s’étend d’avril à juillet 2018, et constitue la plus meurtrière. […]
La lettre de démission rendue publique le 10 janvier dernier par Rafael Solís, ex-magistrat de la Cour suprême de justice – et surtout ancien membre du FSLN au sein de cette haute juridiction – dément formellement les arguments du gouvernement. En effet, Solís non seulement nie l’existence d’une tentative de coup d’État mais dénonce l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire afin d’imputer aux manifestants une « série d’accusations absurdes concernant des délits qui n’ont jamais été commis ». Il affirme également que le gouvernement a perdu « la raison et la loi ».
Texte complet ci-dessous
Si la crise politique a véritablement commencé en avril dernier, les revendications des différents secteurs de la population nicaraguayenne sont antérieures […]
En réponse, le gouvernement a toujours utilisé la même recette : la répression. Systématiquement bloquées par la police (voire l’armée), les « caravanes paysannes » ne sont jamais parvenues à la capitale, Managua. Déjà en 2013, les étudiants et les retraités avaient été violemment attaqués lors de protestations contre une première réforme de la sécurité sociale ; scénario qui s’est reproduit en avril 2018. Quelques jours avant, les manifestations contre l’incapacité l’inefficacité du gouvernement à contrôler un incendie dans la réserve d’Indio Maíz, dans le sud-est du pays, ont été réprimées. C’est face à cette escalade de la violence que, à partir du 18 avril, ces secteurs sociaux se sont mis d’accord pour constituer un front uni contre le gouvernement d’Ortega et sa politique. Depuis lors, la répression s’est intensifiée, sous plusieurs formes […]
Depuis, le gouvernement a franchi plusieurs étapes dans l’escalade de la répression. La première phase s’étend d’avril à juillet 2018, et constitue la plus meurtrière. […]
La lettre de démission rendue publique le 10 janvier dernier par Rafael Solís, ex-magistrat de la Cour suprême de justice – et surtout ancien membre du FSLN au sein de cette haute juridiction – dément formellement les arguments du gouvernement. En effet, Solís non seulement nie l’existence d’une tentative de coup d’État mais dénonce l’instrumentalisation du pouvoir judiciaire afin d’imputer aux manifestants une « série d’accusations absurdes concernant des délits qui n’ont jamais été commis ». Il affirme également que le gouvernement a perdu « la raison et la loi ».
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