Chili : nouvelle grève générale à partir du lundi 25 novembre
Solidaires (CM)
Le Bloc syndical d’unité sociale, avec notamment des délégations des secteurs portuaires, de la construction, de l’enseignement, de la santé et du secteur public, la coordination No + AFP [contre le projet de « réforme » des retraites], la coordination du 8 mars, a ratifié sa décision de convoquer une nouvelle grève générale. L’action débutera dans les ports, où l’Union portuaire chilienne paralysera complètement les terminaux, les lundi 25 et mardi 26. Les autres organisations rejoindront le mouvement les mardi 26 et mercredi 27. Le décalage dans les dates vise à répondre aux besoins stratégiques de chaque secteur.
Les raisons de cette nouvelle grève sont les mêmes que précédemment : rejeter et sanctionner le gouvernement criminel qui a répondu aux mobilisations par une répression extrêmement brutale. Les Droits de l’homme ne sont pas négociables ! Dans le même ordre d'idées, il y a le refus de « l'Accord pour la paix » et de la nouvelle constitution, dans la mesure où son origine est illégitime ; tout ceci ne garantit nullement qu’il s'agisse d'un véritable processus d’Assemblée constituante où la voix de la rue serait entendue, en rompant avec le modèle néolibéral. Plus que jamais, le risque que le processus constituant ne soit qu’un nouveau congrès des partis traditionnels, est grand.
Il s’agit aussi d’avancer dans l’organisation et la prise en compte des demandes spécifiques des travailleurs et travailleuses, car, encore une fois, la « cuisine parlementaire » veut en finir avec la mobilisation, avec des augmentations sordides des pensions, sans passer à un système de répartition solidaire, sans traiter les autres demandes sociales, notamment ce qui se rapporte à la précarité et au coût de la vie.
Il y a bien des raisons de continuer la lutte ; les travailleurs et les travailleuses mettent leur force à la disposition de l'ensemble du peuple chilien pour que, cette fois-ci, celles et ceux qui sont exploité.es et opprimé.es conquièrent la victoire.
Les raisons de cette nouvelle grève sont les mêmes que précédemment : rejeter et sanctionner le gouvernement criminel qui a répondu aux mobilisations par une répression extrêmement brutale. Les Droits de l’homme ne sont pas négociables ! Dans le même ordre d'idées, il y a le refus de « l'Accord pour la paix » et de la nouvelle constitution, dans la mesure où son origine est illégitime ; tout ceci ne garantit nullement qu’il s'agisse d'un véritable processus d’Assemblée constituante où la voix de la rue serait entendue, en rompant avec le modèle néolibéral. Plus que jamais, le risque que le processus constituant ne soit qu’un nouveau congrès des partis traditionnels, est grand.
Il s’agit aussi d’avancer dans l’organisation et la prise en compte des demandes spécifiques des travailleurs et travailleuses, car, encore une fois, la « cuisine parlementaire » veut en finir avec la mobilisation, avec des augmentations sordides des pensions, sans passer à un système de répartition solidaire, sans traiter les autres demandes sociales, notamment ce qui se rapporte à la précarité et au coût de la vie.
Il y a bien des raisons de continuer la lutte ; les travailleurs et les travailleuses mettent leur force à la disposition de l'ensemble du peuple chilien pour que, cette fois-ci, celles et ceux qui sont exploité.es et opprimé.es conquièrent la victoire.