Soutien aux grévistes de la CFTU en Martinique
Solidaires (CM)
En Martinique, les travailleurs et travailleuses de la Compagnie foyalaise de transport urbain (CFTU) sont en grève depuis le 17 décembre. Les 400 salarié.es refusent la fin de la délégation de service public de cette entreprise qui assure le réseau de bus depuis 2005 dans Fort-de-France et ses communes limitrophes. Le contrat en cours devait courir jusqu’en 2023 mais cette décision de l’Autorité organisatrice des transports prendra effet au 1er juillet 2020.
Depuis le début du mouvement, les grévistes ont organisé plusieurs opérations escargots, des blocages de centres commerciaux, d’une raffinerie, du port. Le rapport de forces ainsi créé a obligé le préfet à organiser une rencontre vendredi 27 décembre. Les délégations syndicales mandatées par les grévistes ont fait des propositions pour obtenir la garantie du maintien d’un employeur unique et des droits conquis, notamment la mise en place d’une Unité économique et sociale (UES). Les employeurs ont refusé de prendre un engagement à propos de l’UES, renvoyant à un Conseil d’administration qui se tiendra le 15 janvier !
Réuni.es en assemblée générale aussitôt après cette séance de négociations, le personnel gréviste a décidé la poursuite de la grève. Le samedi 28, la reprise des blocages pourrait aussi être décidée.
Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes soutiennent la lutte des travailleurs et travailleuses de l a CFTU. Nous faisons connaitre cette grève dans nos pays respectifs, et notamment aux salarié.es des entreprises de transport urbain, à travers les différents syndicats de ce secteur organisés au sein du Réseau.
Depuis le début du mouvement, les grévistes ont organisé plusieurs opérations escargots, des blocages de centres commerciaux, d’une raffinerie, du port. Le rapport de forces ainsi créé a obligé le préfet à organiser une rencontre vendredi 27 décembre. Les délégations syndicales mandatées par les grévistes ont fait des propositions pour obtenir la garantie du maintien d’un employeur unique et des droits conquis, notamment la mise en place d’une Unité économique et sociale (UES). Les employeurs ont refusé de prendre un engagement à propos de l’UES, renvoyant à un Conseil d’administration qui se tiendra le 15 janvier !
Réuni.es en assemblée générale aussitôt après cette séance de négociations, le personnel gréviste a décidé la poursuite de la grève. Le samedi 28, la reprise des blocages pourrait aussi être décidée.
Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes soutiennent la lutte des travailleurs et travailleuses de l a CFTU. Nous faisons connaitre cette grève dans nos pays respectifs, et notamment aux salarié.es des entreprises de transport urbain, à travers les différents syndicats de ce secteur organisés au sein du Réseau.