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8 mars

8 mars

En grève pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes

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Solidaires (CM)

Les inégalités entre les femmes et les hommes perdurent dans les rapports sociaux : dans la famille, dans le monde du travail, en politique… Elles sont pourtant clairement identifiées. Dans de nombreux pays, les luttes féministes ont d’ailleurs obtenu leur interdiction légale.

L’égalité réelle entre femmes et hommes butte sur l’idéologie patriarcale de nos sociétés. Elle ne sera possible que si l’on déconstruit ce système social basée sur les différences de classes sociales, l’exploitation et l’oppression.

L’oppression spécifique des femmes s’articule à d’autres systèmes de domination et d’exploitation (de classe, raciales...), articulation qu’il s’agit de comprendre et de déconstruire pour tendre vers une société égalitaire.

Le capitalisme sait tirer profit de la situation d’oppression des femmes autant qu’il la renforce. Les femmes représentent la moitié de la classe ouvrière et sont de plus en plus insérées dans la production mondiale. Elles représentent aujourd’hui 51,1% de la population active mondiale.

Notre syndicalisme s’inscrit dans une démarche féministe en agissant pour l’égalité entre les hommes et les femmes.

Le système capitaliste se nourrit de ces inégalités entre hommes et femmes; derrière les déclarations déplorant les violences, il y a les actes des dirigeants du monde qui entretiennent celles-ci, voire les justifient !

En organisant les inégalités entre femmes et hommes, en défendant l’idéologie patriarcale, les Etats et les institutions légitiment la violence de genre.

L'auto-organisation des femmes est légitime; elle fait partie intégrante du syndicalisme que nous voulons pratiquer et développer.
Parce que :
- dans le monde, 70% des pauvres sont des femmes.
- les femmes ont souvent des emplois externalisés, précaires et informels.
- les femmes perçoivent 24% de moins que les hommes pour le même travail et les femmes ayant des enfants encore moins.
- Les femmes représentent 83% des travailleurs et travailleuses domestiques, secteur parmi les moins bien payés dans le monde.
- les droits comme la légalisation de l'avortement, conquis dans les années 1970, sont attaqués dans plusieurs pays et ne sont toujours pas reconnus dans beaucoup d’autres.
Les violences envers les femmes augmentent : une femme sur trois a été victime de violence physique et sexuelle.
- Le tourisme sexuel et la traite des personnes sont aussi des formes courantes de l’exploitation et de la violence contre les femmes à travers le monde
- les tâches domestiques sont assurées en très grande majorité par les femmes
Nous serons en grève ce 8 mars 2020

Contre les violences faites aux femmes, pour le droit de disposer librement de son corps, pour le droit à l’avortement, pour l’égalité
EN GRÈVE le 8 mars 2020 !

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