Etat espagnol : stop au coronavirus ! stop aux inégalité sociales !
Ce tract est commun à trois organisations syndicales interprofessionnelles de l'Etat espagnol (Confederacion Intersindical, CGT, COBAS), au Syndicat des étudiant.es, une association écologiste (Ecologistas en accion) et une association de lutte
Solidaires (CM)
Il a été publié il y a quelque jours. Pour un certain nombre de personnes, il a paru contenir des demandes utopiques. Depuis, une partie de celles-ci ont mises en oeuvre ... par le gouvernement. Ce qui montre que l'utopie est réalisable (et que donc notre projet de société l'est aussi) mais également que le système capitaliste est prêt à beaucoup de choses (des "bonnes" et plein de mauvaises) pour survivre.
Face à la grave situation que nous traversons et aux conséquences que cela peut avoir pour la classe ouvrière et pour la population en général, les organisations et collectifs Confédération Intersyndicale, COBAS, CGT, Ecologistes en Action, Coordination Baladre et Syndicat des étudiants, souhaitent communiquer un certain nombre de mesures qui, selon elles, doivent être mises en œuvre d’urgence par le gouvernement pour alléger les souffrances des populations :
-* Arrêt immédiat de tous les travaux qui ne sont pas indispensables à la santé et à la vie des personnes, en garantissant 100 % du salaire.
-* Interdiction de licencier les travailleurs pour cause de coronavirus.
-* En cas de suspension temporaire d’emploi (chômage partiel), les personnes doivent percevoir leur rémunération intégrale ; cette période ne doit pas être comptabilisée dans le cadre de la dégressivité de l’allocation chômage, et ce droit doit être ouvert, sans minimum de temps de cotisation à la Sécurité Sociale.
-* un minimum de temps cotisé à la Sécurité Sociale.
-* Dans les cas où le télétravail a été convenu entre les entreprises et les personnels, la réglementation sur la santé au travail doit être respectée et en aucun cas des ratios de productivité ne seront exigés, fin de ne pas empêcher la conciliation de la vie professionnelle et familiale.
-* Moratoire sur le paiement des prêts hypothécaires et des loyers qui ne peuvent être payés, arrêt de toute expulsion, maintien des services de l’électricité, du gaz, de l’eau, du chauffage et des télécommunications, pour les familles qui en ont besoin.
-* Les sans-abris, les réfugié.es et les migrant.es doivent pouvoir satisfaire leurs besoins essentiels. Fermeture des CIES (nos Centre de rétention administrative pour les migrant.es) et libération de toutes les personnes retenues.
-* Compte tenu de la situation d’effondrement dans laquelle se trouvent des numéros d’urgence comme le 016 (Violence machiste contre les femmes), alors que les femmes sont confinées avec leurs agresseurs, ou le 112 pour les urgences sanitaires, nous exhortons le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour que la priorité soit accordée à ces lignes au détriment des lignes commerciales.
-* Une allocation d’un montant équivalant à une pension non contributive doit être prévue pour les personnes inscrites au Régime Spécial de la Sécurité Sociale des employées de maison qui perdent leur emploi à cause de la situation.
-* De même pour les allocations chômage, pour les intérimaires dont les contrats sont suspendus ou les personnes mises en chômage partiel.
-* Il est nécessaire de protéger particulièrement le personnel des centres de services sociaux, des foyers pour personnes âgées et handicapées.
-* Un revenu de base universel est urgent pour ceux et celles qui n’ont plus de revenu, en tant que première étape vers sa systématisation.
-* Les droits de l’homme doivent être respectés et la santé des personnes privées de liberté dans les établissements pénitentiaires et les centres pour mineurs non accompagnés doit être garantie.
-* Les structures de santé privées, en particulier celles qui ont été mises en place avec des moyens publics, doivent devenir définitivement la propriété des différentes administrations.
-* Les moyens, les effectifs et la protection doivent être mis à disposition du personnel de santé, de nettoyage et d’entretien hospitalier, dont le travail est essentiel dans la crise actuelle : ils et elles doivent pouvoir l’exercer efficacement et en toute sécurité.
-* Toutes les personnes qui doivent accomplir des tâches essentielles pour la communauté et assurer la santé de la collectivité doivent également bénéficier d’une protection adéquate.
-* Durant la durée de cette situation d’urgence, les travailleurs et travailleuses indépendant.es doivent être dispensé.es de payer la cotisation de la Sécurité sociale.
-* Pour la défense des droits des étudiant.es : suspension immédiate du processus d’EvAU (Evaluation pour l’accès à l’Université). Prise en compte, uniquement, de la moyenne du baccalauréat pour accéder à l’université.
-* Le Gouvernement doit veiller au contrôle des prix des produits, en particulier des produits de base.
Nous vivons un moment grave et exceptionnel et il faut lui apporter des solutions tout aussi exceptionnelles, sinon ce sera un nouvel appauvrissement de la classe ouvrière, à laquelle on a demandé et on demande tous les sacrifices.
Assez d’agressions envers la classe ouvrière !
Face à la grave situation que nous traversons et aux conséquences que cela peut avoir pour la classe ouvrière et pour la population en général, les organisations et collectifs Confédération Intersyndicale, COBAS, CGT, Ecologistes en Action, Coordination Baladre et Syndicat des étudiants, souhaitent communiquer un certain nombre de mesures qui, selon elles, doivent être mises en œuvre d’urgence par le gouvernement pour alléger les souffrances des populations :
-* Arrêt immédiat de tous les travaux qui ne sont pas indispensables à la santé et à la vie des personnes, en garantissant 100 % du salaire.
-* Interdiction de licencier les travailleurs pour cause de coronavirus.
-* En cas de suspension temporaire d’emploi (chômage partiel), les personnes doivent percevoir leur rémunération intégrale ; cette période ne doit pas être comptabilisée dans le cadre de la dégressivité de l’allocation chômage, et ce droit doit être ouvert, sans minimum de temps de cotisation à la Sécurité Sociale.
-* un minimum de temps cotisé à la Sécurité Sociale.
-* Dans les cas où le télétravail a été convenu entre les entreprises et les personnels, la réglementation sur la santé au travail doit être respectée et en aucun cas des ratios de productivité ne seront exigés, fin de ne pas empêcher la conciliation de la vie professionnelle et familiale.
-* Moratoire sur le paiement des prêts hypothécaires et des loyers qui ne peuvent être payés, arrêt de toute expulsion, maintien des services de l’électricité, du gaz, de l’eau, du chauffage et des télécommunications, pour les familles qui en ont besoin.
-* Les sans-abris, les réfugié.es et les migrant.es doivent pouvoir satisfaire leurs besoins essentiels. Fermeture des CIES (nos Centre de rétention administrative pour les migrant.es) et libération de toutes les personnes retenues.
-* Compte tenu de la situation d’effondrement dans laquelle se trouvent des numéros d’urgence comme le 016 (Violence machiste contre les femmes), alors que les femmes sont confinées avec leurs agresseurs, ou le 112 pour les urgences sanitaires, nous exhortons le gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour que la priorité soit accordée à ces lignes au détriment des lignes commerciales.
-* Une allocation d’un montant équivalant à une pension non contributive doit être prévue pour les personnes inscrites au Régime Spécial de la Sécurité Sociale des employées de maison qui perdent leur emploi à cause de la situation.
-* De même pour les allocations chômage, pour les intérimaires dont les contrats sont suspendus ou les personnes mises en chômage partiel.
-* Il est nécessaire de protéger particulièrement le personnel des centres de services sociaux, des foyers pour personnes âgées et handicapées.
-* Un revenu de base universel est urgent pour ceux et celles qui n’ont plus de revenu, en tant que première étape vers sa systématisation.
-* Les droits de l’homme doivent être respectés et la santé des personnes privées de liberté dans les établissements pénitentiaires et les centres pour mineurs non accompagnés doit être garantie.
-* Les structures de santé privées, en particulier celles qui ont été mises en place avec des moyens publics, doivent devenir définitivement la propriété des différentes administrations.
-* Les moyens, les effectifs et la protection doivent être mis à disposition du personnel de santé, de nettoyage et d’entretien hospitalier, dont le travail est essentiel dans la crise actuelle : ils et elles doivent pouvoir l’exercer efficacement et en toute sécurité.
-* Toutes les personnes qui doivent accomplir des tâches essentielles pour la communauté et assurer la santé de la collectivité doivent également bénéficier d’une protection adéquate.
-* Durant la durée de cette situation d’urgence, les travailleurs et travailleuses indépendant.es doivent être dispensé.es de payer la cotisation de la Sécurité sociale.
-* Pour la défense des droits des étudiant.es : suspension immédiate du processus d’EvAU (Evaluation pour l’accès à l’Université). Prise en compte, uniquement, de la moyenne du baccalauréat pour accéder à l’université.
-* Le Gouvernement doit veiller au contrôle des prix des produits, en particulier des produits de base.
Nous vivons un moment grave et exceptionnel et il faut lui apporter des solutions tout aussi exceptionnelles, sinon ce sera un nouvel appauvrissement de la classe ouvrière, à laquelle on a demandé et on demande tous les sacrifices.
Assez d’agressions envers la classe ouvrière !