Secteur aérien : appel syndical international
Solidaires (CM)
En tant que travailleurs et militants syndicalistes du secteur aérien et aéroportuaires nous voulons avant tout envoyer notre soutien et notre solidarité internationaliste à tous nos collègues qui malgré l’émergence du coronavirus (COVID-19) sont contraints de continuer de travailler beaucoup plus en l’absence ou l’insuffisance de dispositifs de sécurité, mettant en danger leur propre santé et celle de leurs familles, en même temps nous envoyons notre solidarité a tous et toutes, particulièrement aux personnes précaires qui en raison de cette crise, perdent leur emploi sans salaire .
Nous sommes absolument conscients de cette grave crise que le secteur aérien et aéroportuaire traverse, en raison de l’urgence sanitaire (COVID-19) dans laquelle les compagnies aériennes sont obligées (seulement à la moitié de la crise) de réduire l’opération jusqu’à 9%. Depuis le début de l’urgence qui a connu sa première flambée dans la région de WUHAN en chine, la y a eu une diminution des activités.
Il ya d’abord eu une demande pour obtenir des dispositifs de sécurité (masques et gants), jusqu’à la demande de fermeture des aéroports au trafic commercial. Avant nous n’étions pas entendus et nous ne sommes toujours pas entendus : si aujourd’hui, il y a une forte baisse du trafic aérien, c’est uniquement à cause de la baisse de la demande du marché (ventes de billets) et non suite à une politique de blocage des vols commerciaux pour stopper la propagation du virus (COVID-19).
Dans le grand respect des agents de la sante, en tant que travailleurs du secteur aérien et aéroportuaire, nous travaillons sans aucune protection depuis le début, dans certains cas avec une interdiction totale de l’utilisation d’un masque et de gants pendant que nous continuons à être en contact direct avec des milliers de passagers à l’intérieur des aéroports et des avions. Tout cela est irresponsable et inacceptable. Il y va y avoir de nouvelles dispositions législatives, de divers gouvernements, en matière de santé et de la sécurité, qui accorderont la protection de la santé des travailleurs et des passagers : seul un véritable blocage du trafic commercial peut garantir la protection et la sante de tous, en assurant uniquement des vols d’urgence
(transport alimentaire, médicaments, malades, etc.) et des vols pour assurer le regroupement familial et retourner dans son propre pays.
De toute évidence la suspension momentanée du trafic aérien pour la durée maximale de l’urgence sanitaire ne doit pas être payée par les travailleurs et les travailleuses du secteur aérien ni par des collègues du secteur de l’approvisionnement (cafeteria, nettoyage, magasins, bars ,etc. .). Cette crise doit être payée par ceux qui, depuis des décennies, bénéficient d’un secteur en croissance constante qui génère chaque année des milliards d’euros de revenus dont une petite partie seulement atteint les travailleurs. La crise doit être payée par les patrons et les gouvernements qui doivent garantir la stabilité et la pleine rémunération de tous les travailleurs du secteur, en cette période de crise totale, et au moment où nous serons prêts à redécoller.
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Ce n’est pas le marché qui peut décider !
Nous sommes absolument conscients de cette grave crise que le secteur aérien et aéroportuaire traverse, en raison de l’urgence sanitaire (COVID-19) dans laquelle les compagnies aériennes sont obligées (seulement à la moitié de la crise) de réduire l’opération jusqu’à 9%. Depuis le début de l’urgence qui a connu sa première flambée dans la région de WUHAN en chine, la y a eu une diminution des activités.
Il ya d’abord eu une demande pour obtenir des dispositifs de sécurité (masques et gants), jusqu’à la demande de fermeture des aéroports au trafic commercial. Avant nous n’étions pas entendus et nous ne sommes toujours pas entendus : si aujourd’hui, il y a une forte baisse du trafic aérien, c’est uniquement à cause de la baisse de la demande du marché (ventes de billets) et non suite à une politique de blocage des vols commerciaux pour stopper la propagation du virus (COVID-19).
Vous ne pouvez pas continuer à travailler!
Dans le grand respect des agents de la sante, en tant que travailleurs du secteur aérien et aéroportuaire, nous travaillons sans aucune protection depuis le début, dans certains cas avec une interdiction totale de l’utilisation d’un masque et de gants pendant que nous continuons à être en contact direct avec des milliers de passagers à l’intérieur des aéroports et des avions. Tout cela est irresponsable et inacceptable. Il y va y avoir de nouvelles dispositions législatives, de divers gouvernements, en matière de santé et de la sécurité, qui accorderont la protection de la santé des travailleurs et des passagers : seul un véritable blocage du trafic commercial peut garantir la protection et la sante de tous, en assurant uniquement des vols d’urgence
(transport alimentaire, médicaments, malades, etc.) et des vols pour assurer le regroupement familial et retourner dans son propre pays.
Les travailleurs ne doivent pas payer pour la crise
De toute évidence la suspension momentanée du trafic aérien pour la durée maximale de l’urgence sanitaire ne doit pas être payée par les travailleurs et les travailleuses du secteur aérien ni par des collègues du secteur de l’approvisionnement (cafeteria, nettoyage, magasins, bars ,etc. .). Cette crise doit être payée par ceux qui, depuis des décennies, bénéficient d’un secteur en croissance constante qui génère chaque année des milliards d’euros de revenus dont une petite partie seulement atteint les travailleurs. La crise doit être payée par les patrons et les gouvernements qui doivent garantir la stabilité et la pleine rémunération de tous les travailleurs du secteur, en cette période de crise totale, et au moment où nous serons prêts à redécoller.
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