Portugal : arrêtez maintenant tout ce qui n'est pas essentiel pour la défense de la santé publique !
Propositions de syndicats et militants syndicaux pour résoudre la crise de Covid-19 rendues publiques le 31 mars Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes soutiennent et diffusent cet appel de syndicats du
Solidaires (CM)
[…] Nous exigeons :
• Paralysie avec effets immédiat de tous les secteurs non-essentiels avec le paiement intégral des salaires et la garantie des droits.
• Interdiction des licenciements, des non-renouvellements ou des ruptures de contrats ; pour nous être stable ou précaire est une réalité juridique et n’est pas une réalité de la vie des personnes ? tous doivent avoir un salaire assuré.
• Reconvertir, dans la mesure du possible, la production des usines pour répondre aux nécessités de combat du Covid-19 (respirateurs, gel hydroalcoolique, masques, etc.). Nous sommes disposés à aider en ce sens.
• Aucune restriction à la libre organisation des travailleurs ? l’État d’Urgence ne défend pas la Santé Publique. Au contraire, elle attaque qui travaille et qui est occupé à défendre les portugais.
• Dotation budgétaire immédiate pour l’embauche de médecins et professionnels de santé ; paiement double supplémentaire aux professionnels de santé, avec imposition sans échéance de l’autorisation à exercer du secteur privé pour canaliser des moyens vers le secteur public ; prime de risque pour ces professionnels. L’argent pour cela existe, dans les injections au banque privée, dans les PPP’s, dans le paiement du service de la dette, etc. si besoin, il faut suspendre tous ces paiements pour financer la santé des portugais.
• Rachat public de la Ligne SNS 24 avec un renfort qualitatif de ses moyens ; réquisition des hôpitaux et laboratoires privés pour les placer au service du SNS (Service National de la Santé).
• Les solutions en statut peuvent et doivent être utilisées, mais elles ne doivent pas rendre responsable les travailleurs en termes de moyens techniques ou en termes de coûts (électricité, internet, ordinateurs, etc.) que cela implique ; le recours à ce statut doit établir une charge de travail réaliste qui rend possible de concilier la vie de famille ;
• Contrôle public sur les entreprises et les secteurs qui peuvent contribuer à résoudre cette crise (hôpitaux, ports, aéroports, réseau de transports de marchandises et de passagers, entreprises de la branche énergétique, banques, usines qui produisent ou peuvent produire des biens essentiels, etc.) ; réintégration des dockers de Lisbonne, essentiels à l’approvisionnement de la ville, et brutalement licenciés sous le prétexte d’une fausse faillite.
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• Paralysie avec effets immédiat de tous les secteurs non-essentiels avec le paiement intégral des salaires et la garantie des droits.
• Interdiction des licenciements, des non-renouvellements ou des ruptures de contrats ; pour nous être stable ou précaire est une réalité juridique et n’est pas une réalité de la vie des personnes ? tous doivent avoir un salaire assuré.
• Reconvertir, dans la mesure du possible, la production des usines pour répondre aux nécessités de combat du Covid-19 (respirateurs, gel hydroalcoolique, masques, etc.). Nous sommes disposés à aider en ce sens.
• Aucune restriction à la libre organisation des travailleurs ? l’État d’Urgence ne défend pas la Santé Publique. Au contraire, elle attaque qui travaille et qui est occupé à défendre les portugais.
• Dotation budgétaire immédiate pour l’embauche de médecins et professionnels de santé ; paiement double supplémentaire aux professionnels de santé, avec imposition sans échéance de l’autorisation à exercer du secteur privé pour canaliser des moyens vers le secteur public ; prime de risque pour ces professionnels. L’argent pour cela existe, dans les injections au banque privée, dans les PPP’s, dans le paiement du service de la dette, etc. si besoin, il faut suspendre tous ces paiements pour financer la santé des portugais.
• Rachat public de la Ligne SNS 24 avec un renfort qualitatif de ses moyens ; réquisition des hôpitaux et laboratoires privés pour les placer au service du SNS (Service National de la Santé).
• Les solutions en statut peuvent et doivent être utilisées, mais elles ne doivent pas rendre responsable les travailleurs en termes de moyens techniques ou en termes de coûts (électricité, internet, ordinateurs, etc.) que cela implique ; le recours à ce statut doit établir une charge de travail réaliste qui rend possible de concilier la vie de famille ;
• Contrôle public sur les entreprises et les secteurs qui peuvent contribuer à résoudre cette crise (hôpitaux, ports, aéroports, réseau de transports de marchandises et de passagers, entreprises de la branche énergétique, banques, usines qui produisent ou peuvent produire des biens essentiels, etc.) ; réintégration des dockers de Lisbonne, essentiels à l’approvisionnement de la ville, et brutalement licenciés sous le prétexte d’une fausse faillite.
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