Hong Kong, 1er mai 2020 : Le front syndical, un outil pour les luttes
Déclaration à l'occasion de la Journée internationale des travailleurs/euses Co-signée par la centrale syndicale HKCTU, 64 syndicats sectoriels ou locaux, ainsi que 68 élu.es aux Conseils de districts
Solidaires (CM)
Du début de l'été au rigoureux hiver 2019, les Hongkongais.es ont mené un combat sans précédent revivifiant la lutte contre la tyrannie. Nous l'avons appelé "la révolution de notre temps".
Après le "Mouvement des parapluies" de 2014, le mouvement démocratique a traversé un creux, avec :
- des attaques virulentes du Parti communiste chinois (PCC) contre la démocratie et l'État de droit à Hong Kong,
- la destitution de député.es démocratiquement élus.e,
- la persistance d'un régime politico-économique réprimant les Hongkongais.es.
En 2019, les Hongkongais.es ont appris comment manifestant.es pacifiques et militant.es radicaux/cales pouvaient parvenir à s'unir. Ils/elles ont appris à respecter les différentes stratégies mises en oeuvre, et ont constamment placé la barre plus haut pour permettre aux mouvements sociaux de progresser.
Ce respect mutuel repose sur une base solide :
- nous sommes en effet persuadé.es que l'unité est la seule façon d'affronter le Parti communiste chinois (PCC).
- nous sommes uni.es pour défendre la dignité et la liberté des Hongkongais.es en revendiquant des droits pour la population auprès du pouvoir et ses bénéficiaires.
Le PCC de Xi Jinping a réagi de façon impitoyable envers le peuple de Hong Kong. Le régime pro-Pékin de Hong Kong a réprimé les contestataires hongkongais.es avec des forces de police lourdement armées.
Depuis juin 2019, la violence policière et les abus de pouvoir sont omniprésents à Hong Kong, mettant en lumière la nature répressive du joug du PCC sur les Hongkongais.es.
A ce jour, d'innombrables jeunes ont sacrifié leur vie pour le mouvement, et beaucoup de martyr.es sont resté.es anonymes. Nombre de courageux/euses militant.es ont été contraint.es à l'exil.
Il s'agit là des conséquences néfastes du pouvoir du PCC.
Non seulement les moyens de lutte des Hongkongais.es ont évolué, mais nos consciences se sont également mieux armées. Pendant "la révolution de notre temps", la nature de tous les mouvements sociaux a changé.
Les Hongkongais.es ne doivent plus jamais tolérer les violences policières et ne doivent pas permettre aux "flics ripoux" de devenir une catégorie privilégiée, exemptée de toute sanction légale tout au long de leur vie.
L'esprit de la "révolution de notre temps" est ancré dans la vie quotidienne des Hongkongais.es. De multiples fronts de luttes se sont développés, le prototype d'une résistance universelle a été forgé :
- sur le front économique, la résistance s'appuie sur le "cercle économique jaune" [le jaune est la couleur de l'opposition];
- au niveau des quartiers, dans le cadre de la vie politique locale ;
- sur le front international, par le biais du lobbying et de la veille depuis l'étranger ;
- dans la rue au travers d'actes de résistance ainsi que de "murs John Lennon".
Naturellement, le front de la bataille sur les lieux de travail dépend de la capacité de résistance des syndicats. [Lire la suite dans le Pdf]
Après le "Mouvement des parapluies" de 2014, le mouvement démocratique a traversé un creux, avec :
- des attaques virulentes du Parti communiste chinois (PCC) contre la démocratie et l'État de droit à Hong Kong,
- la destitution de député.es démocratiquement élus.e,
- la persistance d'un régime politico-économique réprimant les Hongkongais.es.
En 2019, les Hongkongais.es ont appris comment manifestant.es pacifiques et militant.es radicaux/cales pouvaient parvenir à s'unir. Ils/elles ont appris à respecter les différentes stratégies mises en oeuvre, et ont constamment placé la barre plus haut pour permettre aux mouvements sociaux de progresser.
Ce respect mutuel repose sur une base solide :
- nous sommes en effet persuadé.es que l'unité est la seule façon d'affronter le Parti communiste chinois (PCC).
- nous sommes uni.es pour défendre la dignité et la liberté des Hongkongais.es en revendiquant des droits pour la population auprès du pouvoir et ses bénéficiaires.
Le PCC de Xi Jinping a réagi de façon impitoyable envers le peuple de Hong Kong. Le régime pro-Pékin de Hong Kong a réprimé les contestataires hongkongais.es avec des forces de police lourdement armées.
Depuis juin 2019, la violence policière et les abus de pouvoir sont omniprésents à Hong Kong, mettant en lumière la nature répressive du joug du PCC sur les Hongkongais.es.
A ce jour, d'innombrables jeunes ont sacrifié leur vie pour le mouvement, et beaucoup de martyr.es sont resté.es anonymes. Nombre de courageux/euses militant.es ont été contraint.es à l'exil.
Il s'agit là des conséquences néfastes du pouvoir du PCC.
Non seulement les moyens de lutte des Hongkongais.es ont évolué, mais nos consciences se sont également mieux armées. Pendant "la révolution de notre temps", la nature de tous les mouvements sociaux a changé.
Les Hongkongais.es ne doivent plus jamais tolérer les violences policières et ne doivent pas permettre aux "flics ripoux" de devenir une catégorie privilégiée, exemptée de toute sanction légale tout au long de leur vie.
L'esprit de la "révolution de notre temps" est ancré dans la vie quotidienne des Hongkongais.es. De multiples fronts de luttes se sont développés, le prototype d'une résistance universelle a été forgé :
- sur le front économique, la résistance s'appuie sur le "cercle économique jaune" [le jaune est la couleur de l'opposition];
- au niveau des quartiers, dans le cadre de la vie politique locale ;
- sur le front international, par le biais du lobbying et de la veille depuis l'étranger ;
- dans la rue au travers d'actes de résistance ainsi que de "murs John Lennon".
Naturellement, le front de la bataille sur les lieux de travail dépend de la capacité de résistance des syndicats. [Lire la suite dans le Pdf]