Soutien aux grévistes de Nissan en Catalogne
Solidaires (CM)
Les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes soutiennent les travailleurs et travailleuses de l’usine Nissan de Montcada i Reixac, près de Barcelone , en lutte contre la fermeture de leur usine par la multinationale Renault-Nissan-Mitsubishi.
La presse japonaise annonce la fermeture de Nissan en Catalogne. Si l’usine barcelonaise ferme, plus de 3 000 emplois directs et 20 000 emplois indirects seraient concernés. L’information du journal 'Nikkei' arrive après des mois de fuites dans la presse, indiquant que l’alliance internationale Renault-Nissan-Mitsubishi réorganisera ses industries ; la firme nippone profite de la crise de la COVID-19 pour réduire sa présence en Europe et se replier au Japon, en Chine et aux États-Unis. Nissan pourrait ainsi réduire sa capacité de production de 20% jusqu’à fin mars 2023. Ces choix sont inacceptables et font encore une fois passer les profits avant la vie de milliers de travailleurs et travailleuses.
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Les menaces qui pèsent sur les implantations industrielles de Nissan en Espagne auront des conséquences en France où des voitures Nissan sont assemblées dans l’usine Renault de Flins. Le retour au travail, partiel, dans des conditions inacceptables dans les usines de Renault à Valladolid et Palencia a entrainé le dépôt de plaintes au tribunal par plusieurs syndicats.
Fermeture d’usines pour les un·es et reprise du travail dans des conditions inacceptables pour les autres, la crise du COVID 19 est une opportunité pour les multinationales de se réorganiser et de continuer les restructurations. Les travailleurs et travailleuses de l’usine Nissan de Barcelone montrent la voie. La colère des travailleurs et travailleuses doit s’exprimer contre cette politique industrielle désastreuse pour la vie et la santé des travailleurs et travailleuses. A nous de nous organiser pour que le monde d’après COVID-19 ne soit pas le même qu’avant. Solidarité internationale !
La presse japonaise annonce la fermeture de Nissan en Catalogne. Si l’usine barcelonaise ferme, plus de 3 000 emplois directs et 20 000 emplois indirects seraient concernés. L’information du journal 'Nikkei' arrive après des mois de fuites dans la presse, indiquant que l’alliance internationale Renault-Nissan-Mitsubishi réorganisera ses industries ; la firme nippone profite de la crise de la COVID-19 pour réduire sa présence en Europe et se replier au Japon, en Chine et aux États-Unis. Nissan pourrait ainsi réduire sa capacité de production de 20% jusqu’à fin mars 2023. Ces choix sont inacceptables et font encore une fois passer les profits avant la vie de milliers de travailleurs et travailleuses.
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Les menaces qui pèsent sur les implantations industrielles de Nissan en Espagne auront des conséquences en France où des voitures Nissan sont assemblées dans l’usine Renault de Flins. Le retour au travail, partiel, dans des conditions inacceptables dans les usines de Renault à Valladolid et Palencia a entrainé le dépôt de plaintes au tribunal par plusieurs syndicats.
Fermeture d’usines pour les un·es et reprise du travail dans des conditions inacceptables pour les autres, la crise du COVID 19 est une opportunité pour les multinationales de se réorganiser et de continuer les restructurations. Les travailleurs et travailleuses de l’usine Nissan de Barcelone montrent la voie. La colère des travailleurs et travailleuses doit s’exprimer contre cette politique industrielle désastreuse pour la vie et la santé des travailleurs et travailleuses. A nous de nous organiser pour que le monde d’après COVID-19 ne soit pas le même qu’avant. Solidarité internationale !