Non aux contrats militaires avec la dictature égyptienne !
Solidaires (CM)
Le peuple égyptien avait donné une leçon au monde avec sa révolution pacifique de la place Tahrir qui avait renversé le dictateur Hosni Moubarak en 2011. Insatisfait de ses réformes, il avait également renversé le président Mohamed Morsi en 2013… Aujourd’hui nous sommes de retour à la dictature, avec le maréchal Abdel Fattah al Sissi qui s’est assuré une impunité internationale en choisissant une alliance avec les États-Unis de Donald Trump, mais aussi en achetant du matériel militaire à la France.
Le Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes, se souvient de la campagne menée contre la présence de la compagnie téléphonique Orange en Israël. Cette campagne fut victorieuse en 2015 grâce à la campagne BDS en Égypte et à la solidarité naturelle et massive du peuple égyptien avec le peuple palestinien. Aujourd’hui, une telle campagne ne serait plus possible. Après avoir quasiment fermé le passage entre Gaza et l’Égypte, Sissi a jeté en prison plusieurs dirigeants de BDS Égypte, Ramy Shaath et Mohamed El-Massry, message fort de soumission au nouvel ordre mondial de Trump et Netanyahou.
Retour à un pouvoir militaire, autocratique et corrompu. Retour à la censure de l’expression publique. Retour aux arrestations, aux expulsions et aux assassinats politiques. Toute opposition est punie. Des héros et héroïnes de la révolution de 2011 sont en prison : Alaa Abdel Fattah, Mahienour El-Massry, Israa Abdel Fattah, Hossam el-Sayed, Solafa Magdy, Mohamed Salah, Zyad El-Elaimy. Des milliers de partisans de Mohamed Morsi ont été traqués, emprisonnés ou assassinés, y compris l’ancien président et son fils. Aujourd’hui encore, Sissi vise toute opposition, qu’elle vienne de journalistes indépendant.es, comme Lina Attalah, la rédactrice en chef de Mada Masr, ou même de musiciens comme Galal El-Behairy ou de cinéastes comme Shady Habash, parce qu’ils ont participé au clip d’une chanson qui se moquait de lui.
Parfois ces arrestations sont justifiées par des accusations sans preuve d’appartenance à d’imaginaires organisations terroristes, mais le plus souvent aucun procès n’a lieu, aucune accusation n’est portée, aucun juge n’est consulté... la détention provisoire est simplement renouvelée pendant des mois et des années...
Shady Habash est mort après deux années passées prison sans procès, alors qu’il n’avait que 24 ans, parce qu’en plus d’arrêter toutes les personnes qui lui déplaisent, le tyran Sissi leur fait subir des tortures et s’assure de les placer en détention dans des conditions tellement épouvantables qu’elles mettent leurs vies en danger. Surpopulation, promiscuité, mauvais traitements, manque d’eau et de nourriture, manque d’hygiène, peu d’accès aux soins de santé, même pour les maladies chroniques, risques élevés de transmission de maladies contagieuses comme la Covid-19...
Il est de notre devoir de citoyens, de militants, de syndicalistes, de faire pression sur la dictature égyptienne qui ne tient que grâce à la honteuse complicité de gouvernements occidentaux.
Nous nous associons ainsi à Amnesty International (1), Human Rights Watch (2) ou la FIDH (3) pour protester contre la répression de toute opposition, toute critique, même légère, du régime égyptien.
Nous relayons également les nombreux appels et pétitions, provenant aussi bien de député.es français.es (4) ou européen.nes (5), de journalistes, de chercheurs et chercheuses (6), que de personnalités du monde arabe (7), qui demandent la libération des défenseuses et défenseurs des droits humains détenus arbitrairement en Égypte.
Nous invitons les membres du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes à envoyer des courriers à l’Ambassadeur d’Égypte de leurs pays, ainsi qu’au Procureur général Hamada Al-Sawi (Office of the Public Prosecutor, Madinat al-Rehab, Cairo, Egypt) pour exiger la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers et prisonnières d’opinion en Égypte.
Nous condamnons le retour de la dictature en Égypte, les violations des droits humains et exigeons que tout contrat politique, commercial ou militaire soit suspendu, comme préalable à la libération des prisonniers et prisonnières d’opinion, au retour de la liberté d’expression, de la liberté politique et de la démocratie en Égypte. C’est Sissi qui doit être traduit en justice et envoyé en prison !
Le Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes, se souvient de la campagne menée contre la présence de la compagnie téléphonique Orange en Israël. Cette campagne fut victorieuse en 2015 grâce à la campagne BDS en Égypte et à la solidarité naturelle et massive du peuple égyptien avec le peuple palestinien. Aujourd’hui, une telle campagne ne serait plus possible. Après avoir quasiment fermé le passage entre Gaza et l’Égypte, Sissi a jeté en prison plusieurs dirigeants de BDS Égypte, Ramy Shaath et Mohamed El-Massry, message fort de soumission au nouvel ordre mondial de Trump et Netanyahou.
Retour à un pouvoir militaire, autocratique et corrompu. Retour à la censure de l’expression publique. Retour aux arrestations, aux expulsions et aux assassinats politiques. Toute opposition est punie. Des héros et héroïnes de la révolution de 2011 sont en prison : Alaa Abdel Fattah, Mahienour El-Massry, Israa Abdel Fattah, Hossam el-Sayed, Solafa Magdy, Mohamed Salah, Zyad El-Elaimy. Des milliers de partisans de Mohamed Morsi ont été traqués, emprisonnés ou assassinés, y compris l’ancien président et son fils. Aujourd’hui encore, Sissi vise toute opposition, qu’elle vienne de journalistes indépendant.es, comme Lina Attalah, la rédactrice en chef de Mada Masr, ou même de musiciens comme Galal El-Behairy ou de cinéastes comme Shady Habash, parce qu’ils ont participé au clip d’une chanson qui se moquait de lui.
Parfois ces arrestations sont justifiées par des accusations sans preuve d’appartenance à d’imaginaires organisations terroristes, mais le plus souvent aucun procès n’a lieu, aucune accusation n’est portée, aucun juge n’est consulté... la détention provisoire est simplement renouvelée pendant des mois et des années...
Shady Habash est mort après deux années passées prison sans procès, alors qu’il n’avait que 24 ans, parce qu’en plus d’arrêter toutes les personnes qui lui déplaisent, le tyran Sissi leur fait subir des tortures et s’assure de les placer en détention dans des conditions tellement épouvantables qu’elles mettent leurs vies en danger. Surpopulation, promiscuité, mauvais traitements, manque d’eau et de nourriture, manque d’hygiène, peu d’accès aux soins de santé, même pour les maladies chroniques, risques élevés de transmission de maladies contagieuses comme la Covid-19...
Il est de notre devoir de citoyens, de militants, de syndicalistes, de faire pression sur la dictature égyptienne qui ne tient que grâce à la honteuse complicité de gouvernements occidentaux.
Nous nous associons ainsi à Amnesty International (1), Human Rights Watch (2) ou la FIDH (3) pour protester contre la répression de toute opposition, toute critique, même légère, du régime égyptien.
Nous relayons également les nombreux appels et pétitions, provenant aussi bien de député.es français.es (4) ou européen.nes (5), de journalistes, de chercheurs et chercheuses (6), que de personnalités du monde arabe (7), qui demandent la libération des défenseuses et défenseurs des droits humains détenus arbitrairement en Égypte.
Nous invitons les membres du Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes à envoyer des courriers à l’Ambassadeur d’Égypte de leurs pays, ainsi qu’au Procureur général Hamada Al-Sawi (Office of the Public Prosecutor, Madinat al-Rehab, Cairo, Egypt) pour exiger la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers et prisonnières d’opinion en Égypte.
Nous condamnons le retour de la dictature en Égypte, les violations des droits humains et exigeons que tout contrat politique, commercial ou militaire soit suspendu, comme préalable à la libération des prisonniers et prisonnières d’opinion, au retour de la liberté d’expression, de la liberté politique et de la démocratie en Égypte. C’est Sissi qui doit être traduit en justice et envoyé en prison !